A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
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2. comment créer une bonne phrase d’accroche introductive .
Passer du cauchemar à la réussite pour l’écriture d’une dissertation ? C’est possible grâce à la méthode de notre professeur de français pour rédiger une introduction réussie.
Quand on passe le bac français, la dissertation est une épreuve qui fait peur. Pour la réussir, il faut savoir défendre son opinion grâce à des éléments concrets de littérature, de culture géné r ale … Autant débattre avec les parents du droit de sortir après minuit en semaine fait partie du quotidien, autant l’argumentation à l’école peut être un exercice stressant pour les jeunes. 😉
Comme on dit, on n’a pas de deuxième chance de faire une première bonne impression. La clé est donc d’accrocher le lecteur dès les premières lignes. Écrire une bonne introduction va avoir un impact sur le reste de la dissertation. Comment faire ? Voici la méthode que nous conseillons !
La taille nécessaire de l’introduction.
🔟 Une intro efficace doit être brève mais percutante. En 10-15 lignes, il faut avoir accroché le lecteur et initié la dissertation. Si l’étudiant divague et commence à raconter sa vie, il se met déjà en danger.
🔙 Attention, même si c’est la première partie de la dissertation, elle s’écrit en dernier, une fois toutes les autres étapes rédigées. Un brouillon peut être utile pour mettre à l’écrit toutes les idées qu’on a à l’esprit le temps de la rédiger au propre.
L’introduction commence par un alinéa et comprend 4 étapes :
🐟 L’amorce : cette phrase d’accroche est un appât indispensable et doit donc être originale. Nous en reparlerons plus bas.
🧠 La présentation du sujet : il faut bien comprendre le thème pour pouvoir le reformuler avec ses propres mots et définir les grands concepts.
🤔 La problématisation : il s’agit de la question clé qui guide la dissert’. Ça peut être un paradoxe, une interrogation…
➡️ Le plan : il se construit pendant la rédaction et s’ajoute à la fin, dans l’introduction. Il doit y avoir une progression, une astuce est donc d’utiliser des connecteurs logiques comme « tout d’abord », « ensuite », « enfin »… pour être bien structuré.
Par exemple, si le sujet est « Une bonne mémoire est-elle la clé d’un récit autobiographique réussi ? » :
💡 L’accroche peut être la citation de Max Jacob : « L’érudition, c’est la mémoire et la mémoire, c’est l’imagination ». On peut alors réfléchir à la question de savoir si un récit autobiographique est forcément fidèle aux faits ou s’il contient une part d’imaginaire.
📖 Pour présenter le sujet, on peut définir ce qu’est un récit autobiographique, à la différence de la biographie, ce qu’est la mémoire et ce que sont les mémoires, en littérature.
❓ La problématisation, dans ce cas-ci, est déjà plantée par la question du sujet. Elle peut être développée en se demandant si les souvenirs sont en effet la base du récit et quels sont les autres moyens d’écrire un bon récit autobiographique.
☝ Le plan présente les arguments choisis pour répondre à la question initiale.
❎ Commencer par une banalité : « De tout temps, les hommes ont voulu raconter leur vie… » ou encore « L’histoire nous a montré que les guerres arrivaient souvent… ». Cela donne l’impression que l’étudiant n’a pas fait d’effort pour être original ou faire preuve de personnalité.
❎ Répondre à la problématique dès l’introduction et tuer le suspense.
❎ Ne pas suivre le plan annoncé, par manque d’attention , ce qui nuit à la cohérence du travail.
❎ Bâcler l’introduction alors qu’elle donne une première impression de la dissertation.
La phrase d’accroche est la toute première chose que le lecteur découvre. Si elle est originale, surprenante, puissante…, il va avoir un a priori positif. Mais c’est tout un art de choisir la bonne phrase !
C’est la première phrase qui introduit la dissertation. Elle doit obligatoirement avoir un lien avec le sujet pour lui apporter une plus-value.
Cela peut être :
📚 Une citation, comme celle proposée dans l’exemple plus haut. En cas de doute quant à la citation exacte, mieux vaut la paraphraser que mal la citer.
📈 Une statistique. Si le sujet est « Le livre numérique va-t-il détrôner le livre papier ? », une accroche chiffrée pourrait être : « En 2018, près de 29 millions de Français ont acheté un livre papier contre 2.3 millions pour le livre numérique… ».
📺 Un fait d’actualité comme « La lecture, un antidote en pleine pandémie, selon une étude… », si le thème est lié à la bibliothérapie.
👩🏫 Un événement historique. Par exemple, si le sujet concerne la poésie engagée, cela peut être « Dans les années 30, les grèves des mineurs éclatent dans le Borinage… », avant de parler du poète surréaliste Achille Chavée, très engagé pour la justice sociale.
❎ Ne pas citer les sources.
❎ Mal citer un événement ou un chiffre.
❎ Choisir une phrase sans vrai lien avec le sujet juste pour se donner un style.
❎ Ne pas expliquer la phrase choisie.
❎ Faire une phrase trop longue qui va empiéter sur le reste de l’introduction.
❎ Passer plus de 5 minutes sur le choix de l’accroche et se pénaliser pour la suite de la rédaction de la dissertation.
❎ Ne pas se relire avant de rendre sa copie. L’orthographe est très importante et les fautes risquent de donner un aspect négligé à la dissertation même si le contenu est bien pensé.
Alors, après tous ces petits conseils, l’introduction d’une dissertation semble toujours un cauchemar à écrire ? Il s’agit surtout de s’entraîner à la maison avant l’examen, pour éviter du stress inutile. Une fois la structure et la méthode bien intégrées, la rédaction suit beaucoup plus facilement.
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Introduction :
La dissertation est redoutée car c’est une épreuve nouvelle pour un élève de classe de première. Si elle est réputée difficile, c’est surtout à cause de ce caractère inédit. Or, il faut savoir que lorsqu’elle est bien traitée, la dissertation permet d’accéder aux meilleures notes de l’examen.
Voici la définition officielle de l’exercice, tel qu’il est présenté par les organisateurs de l’examen : « la dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l’une des œuvres et le parcours associé figurant dans le programme d’œuvres. Le candidat choisit l’un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l’une des œuvres au programme et son parcours associé. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur sa connaissance de l’œuvre et des textes étudiés dans le cadre de l’objet d’étude, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle. »
En ce dernier point réside la principale difficulté de l’exercice : le correcteur attend une parfaite connaissance de l’œuvre étudiée pendant l’année et du parcours associé ainsi qu’une culture littéraire plus personnelle.
Le sujet d’une dissertation littéraire peut se présenter sous deux formes :
Exemple 1 : « Moi, j’ai la noblesse du cœur » , affirme Julien lors de son procès. Cette formule vous paraît-elle adaptée pour caractériser le héros du roman Le Rouge et le Noir ?
Exemple 2 : Dans le roman de Madame de Lafayette, est-ce la raison qui guide la Princesse de Clèves ?
Exemple 3 : Julien Sorel est-il un personnage romantique ?
Tout d’abord, il faut repérer les mots-clés du sujet et les définir . Ils représenteront la charpente de la dissertation et guideront le raisonnement. C’est dès le début de l’épreuve qu’il faut se fixer un cap cohérent, au risque de faire un hors-sujet. Il faut s’interroger non seulement sur le sens que possèdent ces mots dans le contexte du sujet, mais aussi hors de ce contexte au cas où ils présenteraient une ambiguïté ou une polysémie, pour pouvoir en jouer dans la dissertation. Voici par exemple les termes clés des trois sujets proposés plus haut et les questions à se poser :
Exemple 1 : L’expression clé est « noblesse du cœur ». Que signifie « noblesse du cœur » de manière générale ? Dans quelles circonstances Julien fait-il preuve de noblesse du cœur ? Le « moi » en tête de phrase a aussi son importance. Pourquoi Julien emploie-t-il ce pronom (il montre que Julien veut se distinguer des autres) ?
Exemple 2 : Les termes clés sont « raison » et « guider ». Que signifie de manière générale « être guidé par la raison » ? Dans le cas de la Princesse de Clèves, à quelles actions de l’héroïne l’expression peut-elle s’appliquer ? À quelles actions ne peut-elle pas l’être ? Que peut-on en conclure sur le personnage ?
Exemple 3 : Le terme « romantique » est à étudier précisément. Fait-on référence ici au romantisme littéraire ou à un romantisme au sens édulcoré actuel, synonyme plutôt de « fleur bleue », de « sensible » ? Quelle signification convient le mieux à Julien ? Pourquoi ?
La question posée, qu’elle soit ou non accompagnée d’une citation de l’œuvre, attend une réponse nuancée puisqu’une dissertation progresse en différentes étapes, chaque grande étape correspondant à une grande partie du plan.
Exemples 1 et 2 : Il faudra étudier les différentes facettes des personnages, montrer en quoi noblesse du cœur et raison ne sont pas leurs seuls moteurs.
Exemple 3 : Il faudra montrer quelles significations du terme « romantique » peuvent correspondre à Julien et si, par certains aspects de sa personnalité, il ne se démarque pas du romantisme.
Ensuite, il faut reformuler la problématique après l’avoir cernée, que ce soit sous la forme d’une question directe ou indirecte. Gardez à l’esprit que la dissertation toute entière est une tentative de réponse à la question.
Exemple 1 : Julien se caractérise-t-il uniquement par la noblesse du cœur ? Est-il sincère ou aveugle lorsqu’il parle ainsi de lui ? Par opposition à qui se définit-il ainsi ?
Exemple 2 : La raison est-elle le seul guide de la princesse ? Quelles autres forces l’animent et comment la princesse tente-t-elle de faire triompher la raison ?
Exemple 3 : En quoi Julien est-il un personnage romantique ? Présente-t-il toutes les caractéristiques des héros représentés dans la littérature romantique ? Est-il seulement romantique en amour ? N’est-il pas parfois opposé aux valeurs du romantisme ?
L’analyse du sujet a normalement déjà pris un bon quart d’heure. Au bout de quelques minutes, vous aurez trouvé plusieurs pistes possibles pour répondre à la question. Sauf qu’en l’état, ces idées ne valent rien. Il faut les appuyer de références précises à l’œuvre, voire de citations (phrases remarquées pendant l’étude de l’œuvre car particulièrement expressives et révélatrices des grands thèmes qui y sont développés).
Un bon vivier d’exemples susceptibles d’être utilisés se trouve dans les autres textes du corpus ou dans votre culture personnelle. Là, le champ est très large : on ne parle pas nécessairement que de romans, ni même simplement de livres mais aussi de musique, de spectacles, de cinéma, de peinture… Ces références vous permettront d’établir des parallèles, des comparaisons, parfois utiles pour affiner votre propos.
Par exemple, comparer l’attitude de Julien ou de la princesse à un autre personnage peut aider à mieux en définir les particularités, la singularité.
À ce stade, il est temps de dégager un plan du brouillon. Deux types de plans sont possibles selon le type de question posée : ouverte ou fermée .
Une question fermée appelle comme réponse : oui ou/et non et invite à la confrontation de ces deux positions contradictoires.
Le plan dialectique s’applique au plus grand nombre de sujets. Le devoir doit alors examiner deux aspects opposés du problème, c’est-à-dire peser le pour et le contre. Chaque partie du devoir va donc développer une thèse différente mais complémentaire de l’autre, la seconde thèse venant plutôt nuancer la première que s’y opposer totalement. Chaque paragraphe constituant ces grandes parties va correspondre à un argument étayant une de ces thèses.
Le plan analytique répond à une question ouverte. Regardez la problématique. Si elle est formée sur un modèle du genre : « Pourquoi, selon vous… ? » ou encore « Qu’est-ce qui, selon vous … ? », il s’agit d’une interrogation ouverte qui attend une réponse précise. Dans ce cas, le devoir devra exposer une seule thèse. Et chaque partie correspondra à un argument étayant cette thèse. Il faut donc trouver plusieurs arguments allant dans le sens de cette thèse. Par exemple, ce plan correspondrait au sujet : « Quelle est l’ambition de Julien Sorel ? ». Chaque partie du plan développerait une forme d’ambition (ambition sociale, ambition amoureuse…)
Le plan dialectique ne consiste pas à prouver une chose puis son contraire : il faut réussir à exprimer une pensée suffisamment nuancée pour ne pas se contredire. C’est là toute la difficulté de l’exercice. Concernant la troisième partie, respecter l’adage connu « thèse – antithèse – synthèse » est inutile car la synthèse se fait dans la conclusion et non avant. L’idéal est de trouver une troisième partie qui « botte en touche », c’est-à-dire qui permette de dépasser l’opposition.
Par exemple, pour traiter le sujet : « Est-il juste d’affirmer que Julien Sorel, le héros du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal, représente le type même du héros ambitieux ? », on pourrait montrer :
Une fois le plan déterminé, il faudra construire des parties argumentatives qui développent les thèses et les arguments , en les appuyant, rappelez-vous, sur des exemples précis. Il faut également systématiquement commenter ces exemples. C’est dans ces commentaires que l’expression libre est la plus conseillée. Mais tout ceci se fera au moment de la rédaction, car au brouillon, il faut vous contenter du plan. Rédigez votre plan sur une feuille de brouillon à part. Chaque partie sera composée idéalement de trois sous-parties. Symbolisez-les par des tirets et notez-y les exemples dont vous allez vous servir.
Les titres de vos parties ne doivent pas apparaitre sur votre copie.
Il faut commencer le devoir par une belle introduction , constituée d’un seul paragraphe mais de plusieurs étapes :
N’oubliez pas que chaque paragraphe doit commencer par une phrase introductive , qui annonce l’idée sur le point d’être traitée. Cette idée sera traitée, justement, sur la base d’exemples précis, de citations exactes. Et enfin, le paragraphe devra se terminer par une phrase conclusive , prouvant l’aboutissement du raisonnement. Il est également de bon ton de relier les différentes parties entre elles par des phrases de transition afin de fluidifier la lecture du texte, ce qui est plus agréable pour le correcteur. N’oubliez pas de revenir à la ligne et de marquer un alinéa entre chaque paragraphe, ainsi que de sauter carrément une ligne entre chaque grande partie.
Enfin, la conclusion devra résumer en un seul paragraphe les résultats de la réflexion, mais aussi prendre clairement position si le sujet vous y invite (et c’est souvent le cas). Enfin, il faudra vous efforcer d’ élargir la problématique , pourquoi pas par le biais d’une citation si elle est judicieusement choisie. Mais évitez par contre de terminer par une question, le plus souvent sans intérêt ou même complètement hors-sujet.
Ayez le réflexe de TOUJOURS associer un argument (une idée) et un exemple pour le justifier. Pensez toujours : « J’affirme quelque chose ; il faut que je prouve que j’ai raison de l’affirmer ».
La dissertation est une réflexion personnelle, mais n’employez surtout pas la première personne du singulier. Votre implication dans ce que vous écrivez ne doit pas être perçue par le correcteur. Employez des tournures impersonnelles.
Employez des guillemets lorsque vous citez un passage de texte. En français, les guillemets sont « et », les guillemets anglais "et" ne sont utilisés que si l’on a besoin de mettre des guillemets dans un passage déjà entre guillemets. Si vous voulez couper une citation que vous jugez trop longue, symbolisez les mots manquants par […].
Soulignez les titres d’œuvre lorsque vous serez amené à les écrire.
L’orthographe et la syntaxe doivent être particulièrement soignées.
Pensez à garder environ dix minutes en fin d’épreuve pour vous relire.
Conclusion :
Attention au trop fréquent hors-sujet : même si vous avez l’impression d’avoir compris d’emblée ce que l’on attend de vous, ne vous lancez pas dans l’exercice sans avoir rigoureusement identifié et analysé les mots-clés du sujet ET de l’énoncé. Dans cet exercice, le respect des consignes permet d’obtenir une bonne note. Parce que la dissertation est un exercice délicat, la choisir vous apportera les faveurs des correcteurs et les plus hautes notes en cas de réussite. Si vous désirez la tenter au baccalauréat de français, exercez-vous à plusieurs reprises durant votre année de première.
Méthode et conseils.
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Analyser le sujet.
, Charles Dantzig affirme : "La poésie ne se trouve pas que dans les vers". Vous direz si vous partagez son point de vue dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement. Sujet de dissertation de 2006, Séries technologiques |
Rédiger la dissertation.
- Phrase d'ouverture : c'est une considération d'ordre générale, mais elle doit bien sûr être liée au sujet (par exemple le contexte littéraire) |
- Bien suivre le plan détaillé que vous avez élaboré |
- Reprise de l'essentiel de la dissertation - Invitation à aller plus loin (proposer au lecteur un élargissement de la réflexion, sans pour autant aborder un tout autre sujet.) |
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Publié le 29 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 14 février 2022.
Les transitions, sauts de ligne, faire un alinéa , comment présenter les citations et ouvrages , spécificités de mise en page pour les dissertations juridiques, les fautes dans une dissertation.
Chaque grande partie de la dissertation doit se terminer par une conclusion partielle et par l’annonce de la thèse suivante. Les transitions sont très importantes !
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Il vous faut sauter une ligne entre l’introduction et le développement de votre devoir, ainsi qu’entre les différentes parties qui le composent. On saute une ligne également entre le développement et la conclusion.
On marque un alinéa entre les paragraphes, avec un blanc initial (la première ligne de vos paragraphes est ainsi en retrait par rapport aux autres lignes).
Les citations sont mises entre guillemets, les titres des œuvres sont soulignés (en italiques dans les documents dactylographiés).
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Les dissertations juridiques peuvent ne pas avoir de conclusion. La dernière sous-partie de la partie II. doit servir de conclusion.
Le plan d’une dissertation juridique doit aussi être apparent et souligné.
Les fautes d’orthographe et les maladresses de style sont lourdement pénalisées. Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre.
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Debret, J. (2022, 14 février). La mise en page d'une dissertation, quelles règles suivre ?. Scribbr. Consulté le 21 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/mise-en-page/
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20 mars 2019 | Méthodologie
L’étape de problématisation d’un sujet de culture générale est sans doute celle qui effraie le plus les candidats lors d’une épreuve de dissertation. La principale raison est que le candidat ne comprend souvent pas ce que l’on entend par « problématique ». Gardez toujours à l’esprit que votre sujet sur le secret ou le numérique n’est pas n’importe quel sujet mais bien un sujet particulier dont il faut rendre compte précisément dans la problématique. Alors voici comment procéder au mieux lors de cette étape.
Définition: La problématique d’un sujet est l’approche ou la perspective théorique qu’on décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question de départ.
Elle est une manière d’interroger les phénomènes étudiés de manière efficace et donc d’éviter ainsi la simple récitation des connaissances. En d’autres termes, c’est une reformulation intelligente du libellé sous forme d’une série de question ou d’affirmations découlant de ces questions (Cf. partie 2).
Beaucoup de candidats pensent inutile de reformuler la question du sujet alors que le libellé se présente parfois déjà sous cette forme. Or, l’intérêt de formuler la problématique sur votre copie est d’aussi montrer à votre correcteur que vous avez compris quel est le problème que le sujet vous demande de traiter.
Également, pour vous, cette problématique doit permettre de vous assurer que vous avez bien compris le problème et donc d’éviter le hors sujet. Elle constitue donc une étape charnière de la recherche, entre l’analyse du sujet et la construction du plan que nous traiterons plus tard.
Prenons un exemple simple pour comprendre les principes :
Comment traiteriez-vous le sujet suivant : « Le numérique aujourd’hui » ?
Si le thème du sujet est simplement « le numérique », thème que vous connaissez par cœur, le but n’est pas de réciter toutes les fiches que vous avez faites en développant que le numérique est… ça, cela, et ceci…La problématique est à chercher dans le lien qu’entretient « le numérique » avec le présent . L’adverbe « aujourd’hui » est donc la base de votre réponse et vous impose de chercher ce qui fait problème dans le concept du « numérique » au regard de ce qu’il représente actuellement.
Votre réponse devra sans doute rappeler des grandes dates, de grandes lois dont le correcteur aura besoin pour appréhender la nature de la problématique actuelle que pose le concept du « numérique ». Mais votre copie deviendrait vite un développement fastidieux si elle ne s’attachait qu’à décrire ou raconter l’histoire du numérique depuis 1980 par exemple…Donc, pour donner du sens à votre problématique, il convient d’envisager des angles d’attaque à la question… : politique, libertés, transformation etc.…
D’où les questions à se poser si nous approchons par l’axe « politique » par exemple:
Quelle sont aujourd’hui les politiques, liées au numérique, de nos gouvernants ?
Veulent-ils le développer, le restreindre, l’encadrer, le démocratiser ? Et si oui comment ?
En quoi le numérique joue-t-il un rôle important et positif/ou négatif dans la vie des français ?
Quelles appréciations les français portent-ils sur lui ?
En mesurent-ils bien les effets et les enjeux ?
Ainsi posé, le problème devient intéressant car on se rend compte que finalement le numérique pose aujourd’hui problème aussi bien pour nos dirigeants que pour les citoyens…Ce qui, en 1980, apparu généralement comme un immense progrès peut paradoxalement apparaitre aujourd’hui comme source de graves difficultés…à vous d’argumenter et de montrer comment !
La problématique met donc en avant les enjeux d’un sujet. Pour trouver une problématique, il faut analyser le sujet en détail que nous avions déjà développé :
Le sujet « le numérique aujourd’hui » est un sujet différent de « Le numérique ».
La première tentative de problématisation doit arriver au terme de l’analyse du sujet dont elle est la suite logique. Dès cette étape terminée, vous devez être en mesure de proposer une première ébauche de problématisation.
Sachez que rien n’est, au départ, définitif dans le processus de recherche car bien au contraire, il est souvent bienvenu et surtout nécessaire de la retravailler à plusieurs reprises avant de trouver sa forme définitive. C’est ce que nous vous avons montré dans l’exemple précédent.
Il s’agit du point clé de notre démarche, si cette étape est réussie alors la problématique est percutante…
Une problématique doit satisfaire à deux exigences : d’une part, être suffisamment générale pour que vous soyez sûrs que vous avez bien englobé l’ensemble du problème. D’autre part, elle doit être suffisamment précise pour éviter le hors-sujet.
Les questions qui constituent une reformulation intelligente du sujet doivent être :
Dans quel esprit chercher alors ces questions ?
Exemple de thème : « La dépendance numérique »
Thèmes extraits : les nouvelles technologies, l’hyperconnexion, société ultra-connectée, internet et réseaux sociaux, addiction comportementale, vertus thérapeutiques, éthique et réalité virtuelle.
Si votre sujet se rapporte à l’individu et à son comportement au sein de la société ( Le numérique impose-t-il aux individus de se conformer à de nouvelles règles ? ), vous pourrez choisir de traiter le sujet sous les angles : humain, familial, professionnel, relationnel, affectif.
Rappelez-vous notre article précédent. Pour répondre à ces problématiques, on parle alors de DOMAINES . En règle générale, 2 à 3 domaines ou angles, suffisent à rendre une problématique correcte et surtout complète. Lorsque vous vous retrouvez ainsi en présence de plusieurs questions qui constituent des pistes pour la problématisation, efforcez-vous de toujours choisir celle qui est la plus générale et qui englobe l’autre.
2. Je choisis un angle ou deux et pose des questions au regard de ces angles
Pour comprendre un problème, il faut comprendre ce qui rend difficile de répondre à la question qui vous est posée, c’est-à-dire, concrètement, quelles sont les différentes réponses possibles et plausibles. Comment ?
Comme nous l’avons déjà vu, l’analyse du sujet permet précisément de faire apparaître les tensions qui peuvent exister entre les différents mots du sujet ou entre les différents sens d’un même mot. Vous devez donc déjà entrevoir les différentes réponses qui sont susceptibles d’être apportées au sujet, en fonction du sens donné aux concepts en présence.
Exemple. « Le secret est-il un acteur dans le monde économique ? ». Ce genre du sujet qui appelle une réponse « oui » ou « non » est en apparence le plus simple à problématiser. On sait qu’il y a au moins deux réponses possibles : oui ou non. Or s’il y a ici un problème, c’est qu’a priori, il n’est pas possible de choisir uniquement entre les deux options qui s’offrent à nous. Donc il faut comprendre quelles raisons il peut y avoir de répondre positivement ou négativement et forcément nuancer sa réponse.
3.J’extrais des thèmes ou concepts du sujet une problématique qui fait naître une réflexion et demande une enquête
Cette approche est utile lorsque le sujet se présente sous forme de couple. Le duo de thèmes présente une difficulté particulière pour la problématisation car il peut sembler difficile de trouver une problématique originale. Quand les deux expressions s’opposent, cela nous fournit une facilité aussi bien qu’une difficulté à surmonter, car il faut éviter les raccourcis trop attendus entre opposition et complémentarité des deux thèmes.
Exemple : « Société numérique et démocratie. »
Ce sujet est d’une nature un peu différente car il n’y a pas a priori d’opposition entre les deux. Il présente aussi la difficulté particulière que le candidat aura plus d’éléments sur le numérique (thème du programme) que sur la démocratie. Enfin, le lien entre les deux ne paraît pas nécessairement évident au premier abord.
Il faudra donc d’abord analyser les deux notions pour en faire apparaître les liens.
Si l’on part de la démocratie, on voit que ses principes de libertés, de comportement, de vérité d’informations semblent menacées par le pouvoir du numérique qui détruit les frontières du privé et des habitudes. Qu’il s’agisse du suffrage censitaire, des lobbies, de la corruption, du poids des marchés sur les gouvernements et les institutions politiques, ou simplement des inégalités sociales, le numérique apparaît comme une puissance nuisible qui met en danger les deux éléments constitutifs de la démocratie : l’égalité et la recherche de l’intérêt général et des libertés. Il y a donc une opposition entre société numérique et démocratie.
Mais, dans le même temps, la démocratie ne peut totalement se désintéresser du numérique et en tire même les bienfaits : l’accès à l’information ou les libertés d’expression par exemple. Les bases d’une démocratie sérieuse et solide ne sont elles pas liées à une assurance des libertés ? N’est-ce pas principalement quand les libertés sont en crise que la démocratie entre en crise ? On voit que la démocratie doit se méfier du numérique tout autant qu’elle en a besoin. On devra donc se demander ce que la démocratie doit faire du numérique : doit-elle s’en détourner comme d’une menace ou l’asservir comme l’outil de réussite ou de développement ?
L’important pour ce genre de sujet est de chercher, par l’analyse des notions, le lien qui peut exister entre les notions pour faire apparaître une tension, un problème.
Voilà, j’espère vous avoir convaincu de l’utilité de procéder par une telle démarche afin de rendre votre problématique percutante.
Entrainez-vous à trouver des problématiques sur des textes, articles de questions du quotidien, d’actualité, des deux thèmes de votre concours et prenez le temps de construire, même rapidement, les séries de questions afin de travailler cette démarche intellectuelle efficace. Vous verrez qu’à terme, vous serez capable de problématiser sur tout, même sans grande connaissance de certains thèmes.
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L’étape de problématisation d’un sujet de culture générale est sans doute celle qui effraie le plus les candidats lors d’une épreuve de dissertation…La principale raison est que le candidat ne comprend souvent pas ce que l’on entend par « problématique »… Gardez toujours à l’esprit que votre sujet sur le secret ou le numérique n’est pas n’importe quel sujet mais bien un sujet particulier dont il faut rendre compte précisément dans la problématique…Alors voici comment procéder au mieux lors de cette étape.
Elle est une manière d’interroger les phénomènes étudiés de manière efficace et donc d’éviter ainsi la simple récitation des connaissances…En d’autres termes, c’est une reformulation intelligente du libellé sous forme d’une série de question ou d’affirmations découlant de ces questions (Cf. partie 2).
La problématique met donc en avant les enjeux d’un sujet. Pour trouver une problématique, il faut analyser le sujet en détail que nous avions déjà développé…:
Dans quel esprit chercher alors ces questions… ?
Thèmes extraits : les nouvelles technologies, l’hyperconnexion, société ultra-connectée, internet et réseaux sociaux, addiction comportementale, vertus thérapeutiques, éthique et réalité virtuelle…
Si votre sujet se rapporte à l’individu et à son comportement au sein de la société ( Le numérique impose-t-il aux individus de se conformer à de nouvelles règles ? ), vous pourrez choisir de traiter le sujet sous les angles : Humain, familial, professionnel, relationnel, affectif…
Rappelez-vous notre article précédent…pour répondre à ces problématiques, on parle alors de DOMAINES . En règle générale, 2 à 3 domaines ou angles, suffisent à rendre une problématique correcte et surtout complète. Lorsque vous vous retrouvez ainsi en présence de plusieurs questions qui constituent des pistes pour la problématisation, efforcez-vous de toujours choisir celle qui est la plus générale et qui englobe l’autre…
Exemple. « Le secret est-il un acteur dans le monde économique ? ». Ce genre du sujet qui appelle une réponse « oui » ou « non » est en apparence le plus simple à problématiser. On sait qu’il y a au moins deux réponses possibles : oui ou non. Or s’il y a ici un problème, c’est qu’a priori, il n’est pas possible de choisir uniquement entre les deux options qui s’offrent à nous. Donc il faut comprendre quelles raisons il peut y avoir de répondre positivement ou négativement et forcément nuancer sa réponse…
Exemple . « Société numérique et démocratie. »
L’important pour ce genre de sujet est de chercher, par l’analyse des notions, le lien qui peut exister entre les notions pour faire apparaître une tension, un problème
Entrainez-vous à trouver des problématiques sur des textes, articles de questions du quotidien, d’actualité, des deux thèmes de votre concours et prenez le temps de construire, même rapidement, les séries de questions afin de travailler cette démarche intellectuelle efficace. Vous verrez qu’à terme, vous serez capable de problématiser sur tout, même sans grande connaissance de certains thèmes…
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Eh non, la problématique à faire apparaître dans ton introduction de dissertation N’EST PAS la question du sujet !
La problématique est un problème plus large posé par l’énoncé du sujet.
C’est une question qui permet à la fois de délimiter le sujet , d’ orienter ta démonstration et de reformuler le problème que tu perçois derrière le sujet.
Mais alors, comment trouver ce problème implicite ?
En te posant des questions , en t’étonnant face au sujet.
Dans mon article Comment analyser un sujet de dissertation , nous nous étions posés des questions sur le sujet : « Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? » :
Eh bien ta problématique se trouve dans ces questions.
Plus exactement, ta problématique est LA question majeure qui englobe l’ensemble de ces questions.
Par exemple, si on relie ces 4 interrogations, on remarque qu’elles tournent autour de la même question centrale :
Le romancier doit-il nécessairement recourir à des types de personnages pour intéresser le lecteur ?
La voilà ta problématique !
C’est la question centrale et synthétique autour de laquelle tournent toutes les autres questions que le sujet soulève.
Souvent, la problématique fait ressortir une tension , un paradoxe , mais ce n’est pas obligatoire en français (c’est plus courant en philosophie).
Elle permet dans tous les cas d’ identifier les concepts et notions clés du sujet .
Dans l’exemple ci-dessus, la problématique met ainsi en relief le concept plus général de « types de personnages » qu’il convient d’interroger.
La problématique s’exprime sous forme d’ une interrogation directe ou indirecte .
Fais attention à la syntaxe de ta problématique car la confusion entre interrogation directe et indirecte est fréquente dans les copies et agace les correcteurs.
Regarde la différence :
Problématique formulée comme une interrogation indirecte :.
Nous nous demanderons si romancier doit nécessairement recourir à des types de personnages pour intéresser le lecteur.
Tu remarques que dans une interrogative indirecte , il n’y a pas inversion sujet-verbe ni de point d’interrogation .
La problématique est la troisième étape de ton introduction de dissertation.
Elle se place donc entre la présentation du sujet et l’annonce de plan .
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Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).
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Thème: commercialisation de la musique. 1-C’est quoi le problème posé et le problématique de ce sujet?
Rassurez-moi…
Question directe = Plan dialectique Question indirecte = Plan Thématique
Je ne me trompe pas j’espère ?
Bonjour Raphaël, Tu confonds plusieurs choses. Question directe ou indirecte renvoie à la syntaxe de la phrase. Or tu ne peux pas déduire le type de plan de la syntaxe d’une question. Tu veux peut-être parler des questions ouvertes ou fermées (et non directes et indirectes) ? Une question fermée invite en effet à un plan dialectique tandis qu’une question ouverte invite à un plan thématique.
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3. La définition des termes et reformulation du sujet dans l'introduction d'une dissertation. Définir les termes du sujet permet d'expliciter le sens que l'on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d'attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions.
Au bac de français, l'introduction de dissertation est concise : il s'agit d'un seul paragraphe de 10 à 15 lignes, qui commence par un alinéa et contient quatre étapes : L'amorce ou accroche. La présentation du sujet. la problématisation. L'annonce de plan. Comme elle constitue le premier contact avec l'examinateur, ton ...
Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l'introduction. Rédiger le développement. Faire la conclusion. Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.
Dissertation au bac de français : la méthode pas-à-pas ! À l' écrit du bac de français, tu as le choix entre deux exercices : ♦ Le commentaire d'un texte littéraire. ♦ Un sujet de dissertation sur l'une des œuvres au programme. Je te montre ici la méthode pas-à-pas pour réussir la dissertation au bac de français.
Tu trouveras sur cette page : Des exemples de sujets de dissertation sur chaque œuvre au programme. Un exemple de dissertation entièrement rédigée selon les exigences du bac de français. Pour bien traiter ces sujets, aide-toi de ma méthode de la dissertation qui te montre comment organiser tes idées et construire ta copie.
B. Présentation du sujet. Ensuite, tu dois présenter le sujet de dissertation, l'introduire dans la dissertation. Pour cela: D'abord, tu le cites tel qu'il est donné à étudier. Puis, tu le reformules. Ainsi, tu montres que tu as compris en quoi consiste la question. Toutefois, tu peux, au lieu de le reformuler, expliquer le sujet.
La réponse est oui. Une bonne introduction de dissertation en français est rédigée de manière fluide et naturelle. Elle comporte une phrase d'accroche et une analyse du sujet suivie d'une problématisation et d'une annonce d'un plan d'étude. Le tout dans le même paragraphe sans oublier l'alinéa au début.
Dans tous les exercices qui vous sont proposés, un plan vous est nécessaire : dissertation écrite, commentaire d'une décision de jurisprudence, exposé oral, etc. Arrêter un plan rigoureux, logique et cohérent, c'est fixer l'ordre qui sera suivi pour exposer le sujet étudié, c'est construire une œuvre originale.
1. Le plan d'une dissertation dialectique. Le plan dialectique (ou critique) est un plan « thèse, antithèse et synthèse ». Il est utilisé lorsque l'opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu'il est possible d'envisager l'opinion inverse. Le plan d'une dissertation dialectique suit le modèle suivant :
2. L'énoncé du sujet Le but est de faire un lien entre l'accroche et le sujet de la dissertation, et d'introduire le sujet de l'énoncé. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l'être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Être « libre » signifierait « faire tout ce que l'on veut ».
L'introduction de la dissertation explicative contient trois parties en un seul paragraphe, chacune ayant un rôle spécifique : le sujet amené, le sujet posé et le sujet divisé. Les buts de l'introduction sont multiples : capter l'attention du lecteur, introduire le sujet de manière convaincante, présenter la question centrale, et ...
C'est la première phrase qui introduit la dissertation. Elle doit obligatoirement avoir un lien avec le sujet pour lui apporter une plus-value. Cela peut être : 📚 Une citation, comme celle proposée dans l'exemple plus haut. En cas de doute quant à la citation exacte, mieux vaut la paraphraser que mal la citer. 📈 Une statistique.
Pour bien réussir votre dissertation à l'épreuve du bac, vous devez d'abord travailler au brouillon pour : A propre vous pourrez alors : 1. Analyser et comprendre le sujet de la dissertation ...
L'introduction. L'introduction de la dissertation critique contient quatre parties en un seul paragraphe, chacune ayant un rôle spécifique : le sujet amené, le sujet posé, le point de vue critique et le sujet divisé. Les buts de l'introduction sont multiples : capter l'attention du lecteur, introduire le sujet de manière ...
Fiche méthode BAC. La dissertation. Introduction : La dissertation est redoutée car c'est une épreuve nouvelle pour un élève de classe de première. Si elle est réputée difficile, c'est surtout à cause de ce caractère inédit. Or, il faut savoir que lorsqu'elle est bien traitée, la dissertation permet d'accéder aux meilleures ...
La dissertation est un sujet de réflexion qui vous est proposé, que vous devez analyser, décortiquer, et ... certains pans du sujet initial ; également, restez vigilant·e face à un possible hors sujet. Il n'est pas obligatoire de trouver une phrase interrogative directe. Cependant il reste préférable, pour dynamiser
Méthodologie. LA DISSERTATIONIntroductionLa dissertation part d'une question que le sujet pose. sur un problème littéraire. Le sujet porte sur l'un des objets d'étude au programme (Théâtre, Roman, Poésie, Argumentation, et Réécritures et Humanisme pour les 1ères L) Vous avez donc à ce propos déjà une foule de connaissa.
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l'une des œuvres et sur le parcours associé figurant dans le programme d'œuvres. Le candidat choisit l'un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l'une des œuvres du programme et son parcours associés. Pour développer son argumentation, le candidat s ...
Une phrase d'accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l'introduction et doit attirer l'attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d'un choix personnel et vous être libre de choisir son style. C'est également le tout premier moment de votre dissertation.
Il existe trois types de plan de dissertation, mais pour le bac de français, tu n'as besoin de ne maîtriser que les deux premiers : le plan dialectique et le plan thématique. Chacun type de plan de dissertation correspond à un type de sujet. Tu ne peux donc pas choisir n'importe quel plan pour n'importe quel sujet.
Spécificités de mise en page pour les dissertations juridiques. Les dissertations juridiques peuvent ne pas avoir de conclusion. La dernière sous-partie de la partie II. doit servir de conclusion. Le plan d'une dissertation juridique doit aussi être apparent et souligné.
L'étape de problématisation d'un sujet de culture générale est sans doute celle qui effraie le plus les candidats lors d'une épreuve de dissertation. La principale raison est que le candidat ne comprend souvent pas ce que l'on entend par « problématique ». Gardez toujours à l'esprit que votre sujet sur le secret ou le ...
La problématique est la troisième étape de ton introduction de dissertation. Elle se place donc entre la présentation du sujet et l'annonce de plan. Trouver ta problématique de dissertation en français : explication, méthode et exemple.