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Couverture pour Dissertation : les sujets possibles 2025

Les Caractères La Bruyère 5 sujets de dissertation possibles au bac de français

Courtisans aristocrates portant des masques de théâtre.

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plan de dissertation la bruyere

  • Cours Particuliers

Sujets de dissertation sur Les Caractères de La Bruyère en lien avec le parcours La comédie sociale

En quoi Les Caractères de La Bruyère peuvent-ils être considérés comme une comédie de mœurs ? 

Plan détaillé:

I. Les Caractères : Un miroir de la société

A. Description précise et minutieuse des classes sociales

B. Illustration de la vie à la cour et des coutumes

II. Le rire comme arme critique

A. L'ironie et le sarcasme comme moyens d'expression

B. Les excès et les ridicules des personnages exposés

III. Le but moral des Caractères

A. Le dévoilement des vices et des défauts pour inciter à la réflexion

B. La comédie comme vecteur de moralité et de correction des mœurs

La représentation de la société proposée par La Bruyère est-elle guidée par le souci d’être vrai ? 

I. La vérité sociétale dans Les Caractères

A. Un portrait authentique et réaliste de la société de l'époque

B. Le reflet des inégalités et des injustices sociales

II. La vérité humaine dans Les Caractères

A. L'observation aiguisée des comportements et des traits de caractère

B. L'exploration des passions et des motivations humaines

III. La vérité comme arme critique

A. Le dévoilement des hypocrisies et des faux-semblants

B. La vérité comme moyen d'encourager la réflexion et le changement

La Bruyère s’attache-t-il à corriger les mœurs par le rire dans ses Caractères ?

I. Le rire comme moyen de critique sociale

A. L'utilisation de l'humour et de l'ironie pour dévoiler les vices

B. L'exposition des ridicules pour susciter le rire

II. Le rire comme vecteur d'éducation

A. L'invitation à la réflexion par le biais du rire

B. L'objectif moral des Caractères

III. Les limites du rire comme outil de correction

A. La résistance de certaines mœurs et comportements

B. Le risque de caricature et d'exagération

Les Caractères de La Bruyère sont-ils avant tout une caricature satirique de la cour de Louis XIV ? 

I. Une critique de la cour de Louis XIV

A. La dénonciation des excès et des vices de la cour

B. La satire des comportements superficiels et hypocrites

II. Au-delà de la caricature: une analyse profonde de la société

A. Une étude des caractères humains au-delà de la cour

B. L'universalité des observations de La Bruyère

III. Les Caractères   : un miroir de l'humanité

A. Le reflet des travers universels de l'humanité

B. La pertinence contemporaine des Caractères

Les Caractères de La Bruyère dénoncent-ils seulement la superficialité et la vanité des hommes ? 

I. La dénonciation de la superficialité et de la vanité

A. L'exposition des comportements vaniteux et superficiels

B. La critique de la recherche excessive de l'approbation sociale

II. Au-delà de la superficialité et de la vanité: une critique plus large

A. L'observation des divers vices et défauts humains

B. La dénonciation des injustices et des inégalités sociales

III. Les Caractères : un appel à l'introspection et à l'amélioration

A. L'invitation à la réflexion sur ses propres défauts

B. Le rôle de la satire dans la correction des mœurs.

Sujet de dissertation :

Stendhal reconnaissait le piquant de l’écriture de La Bruyère , mais estimait qu’il n’avait « aucune sensibilité ». Il écrivait ainsi : « il y a peu de comique chez La Bruyère, la sécheresse le chasse », ou « La Bruyère nous semble un homme qui s’indignerait, s’il ne se retenait pas. » (Du style, 1812).

Que pensez-vous de cette critique de La Bruyère, de cette absence de « sensibilité » que lui attribue Stendhal ? Cela correspond-il à votre lecture des Caractères et au rapport que le moraliste entretient avec le monde qu’il dépeint ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur votre connaissance

des livres V à X des Caractères, ainsi que sur les textes que vous avez étudiés au fil de l’année en lien avec le parcours associé.

Introduction

Amorce : Présentation de La Bruyère comme un moraliste du XVIIe siècle, reconnu pour ses observations acérées de la société française dans "Les Caractères".

Contexte de la critique : Évocation de la critique de Stendhal qui perçoit une absence de sensibilité et un ton sec dans l'œuvre de La Bruyère.

Problématique : Cette critique reflète-t-elle fidèlement l'essence des "Caractères" et la manière dont La Bruyère interagit avec son monde ?

Annonce du plan : Exploration de la représentation de la société dans les livres V à X des "Caractères", l'analyse de la prétendue "sécheresse" de La Bruyère, et la réflexion sur la sensibilité sous-jacente dans son œuvre.

I. La représentation de la société dans "Les Caractères"

A. Observation critique : Analyse de la manière dont La Bruyère décrit les divers aspects de la société, mettant en lumière les vices et les travers de ses contemporains à travers des portraits incisifs et des maximes percutantes.

B. Ironie et satire : Discussion sur l'usage de l'ironie et de la satire comme moyens de critiquer les normes sociales et les comportements, révélant une profondeur de pensée plutôt qu'une simple sécheresse.

C. Exemples spécifiques : Sélection d'extraits des livres V à X illustrant la finesse d'observation de La Bruyère et sa capacité à dépeindre les complexités humaines.

II. La "sécheresse" selon Stendhal : une absence de comique ?

A. Le style de La Bruyère : Exploration du style d'écriture de La Bruyère, caractérisé par sa concision et son efficacité, qui peut être interprété à tort comme de la sécheresse.

B. Le rôle du comique : Réflexion sur la place du comique dans l'œuvre de La Bruyère, qui, bien que moins évident, sert une fonction critique subtile et engage à une réflexion morale.

C. L'indignation contenue : Discussion sur l'assertion de Stendhal selon laquelle La Bruyère serait un homme sur le point de s'indigner, envisageant cette retenue non pas comme une faiblesse mais comme une stratégie rhétorique.

III. La sensibilité cachée derrière l'observation

A. Empathie et compréhension : Argumentation en faveur de la sensibilité de La Bruyère, qui transparaît dans sa capacité à saisir et à exprimer les nuances de l'expérience humaine.

B. La critique comme forme de sollicitude : Analyse de la critique sociale de La Bruyère comme une forme de sollicitude envers les victimes des vices et des travers qu'il dénonce.

C. Comparaisons avec d'autres moralistes : Mise en perspective de l'œuvre de La Bruyère avec celle d'autres moralistes étudiés au cours de l'année, soulignant les différentes manières d'exprimer la sensibilité face aux maux de la société.

Synthèse : Réaffirmation de la complexité des "Caractères" de La Bruyère, où la prétendue sécheresse sert en réalité une critique sociale profonde et révèle une sensibilité subtile face aux injustices et aux incohérences du monde.

Ouverture : Réflexion sur la pertinence des observations de La Bruyère dans le contexte contemporain, et sur la manière dont la sensibilité peut s'exprimer à travers différentes formes d'art et de discours critique.

Ainsi, en dépit de la critique de Stendhal, "Les Caractères" de La Bruyère offrent une exploration riche et nuancée de la société, où ce qui peut apparaître comme de la sécheresse s'avère être une forme de sensibilité et de critique sociale engageante.

En quoi l'ouvrage de La Bruyère est-il une dénonciation de la société du spectacle, dans laquelle tout le monde joue un rôle pour duper autrui, et des vices humains ?

Amorce : Introduction de l'idée que la société peut être perçue comme un théâtre où chacun joue un rôle, une notion qui trouve des échos dans "Les Caractères" de La Bruyère.

Contexte : Présentation de La Bruyère et de son œuvre dans le contexte de la société française du XVIIe siècle, marquée par l'étiquette rigide de la cour et une hiérarchie sociale stricte.

Problématique : En quoi "Les Caractères" dénoncent-ils la société du spectacle et les vices humains à travers la représentation des comportements et des attitudes des individus ?

Annonce du plan : Exploration de la critique de La Bruyère de la société comme spectacle, de l'analyse des rôles sociaux et des masques portés par les individus, et de la dénonciation des vices humains.

I. La société comme spectacle

A. Le théâtre social : Analyse de la manière dont La Bruyère décrit la société comme un grand théâtre où chaque individu joue un rôle, souvent pour gagner en prestige ou en influence.

B. La cour et ses artifices : Discussion sur la représentation de la cour de Louis XIV comme le summum de la société du spectacle, où les apparences et les manœuvres politiques prévalent sur la sincérité.

C. Exemples de personnages : Sélection de portraits et d'anecdotes tirés de "Les Caractères" illustrant cette mise en scène sociale et les efforts déployés pour maintenir les apparences.

II. Les rôles et les masques sociaux

A. La duplicité des comportements : Exploration des divers rôles adoptés par les individus dans leurs interactions sociales, mettant en lumière la duplicité et l'hypocrisie.

B. Les masques de la vertu : Analyse des cas où la vertu est feinte, utilisée comme un masque pour dissimuler des intentions égoïstes ou corrompues.

C. La dénonciation de l'inauthenticité : Réflexion sur la critique de La Bruyère de l'inauthenticité et du manque de sincérité dans les relations sociales.

III. La dénonciation des vices humains

A. La vanité et l'ambition : Discussion sur la manière dont La Bruyère expose la vanité et l'ambition comme des moteurs centraux des comportements sociaux, menant à la compétition et à l'envie.

B. L'égoïsme et la superficialité : Analyse des vices liés à l'égoïsme et à la superficialité, illustrant comment ils contribuent à la perpétuation de la société du spectacle.

C. La moralité de La Bruyère : Exploration des leçons morales que La Bruyère cherche à transmettre à travers ses critiques, encourageant une réflexion sur les valeurs authentiques et la vertu.

Synthèse : Récapitulation de la façon dont "Les Caractères" dénoncent la société du spectacle et les vices humains en peignant un tableau critique des comportements et des attitudes sociaux.

Ouverture : Réflexion sur la pertinence des observations de La Bruyère dans le contexte contemporain, où les notions de spectacle social et de représentation de soi restent d'actualité.

Ainsi, "Les Caractères" de La Bruyère se révèlent être une œuvre profonde qui, à travers une série de portraits et de maximes, critique la société du spectacle de son époque, tout en dévoilant les vices et les travers humains qui sous-tendent les comportements sociaux.

Comment La Bruyère met-il en scène les caractères humains dans "Les Caractères" ?

Amorce : Évoquer la tradition des moralistes français qui cherchent à dépeindre et à analyser les mœurs de leur époque.

Contexte : Présenter La Bruyère et son œuvre "Les Caractères" comme une contribution majeure à cette tradition, offrant une étude approfondie des comportements humains à travers une série de portraits et de réflexions.

Problématique : Comment La Bruyère utilise-t-il les portraits et les maximes dans "Les Caractères" pour mettre en scène et analyser les diverses facettes de la nature humaine ?

Annonce du plan : Exploration des méthodes utilisées par La Bruyère pour caractériser l'humanité, notamment à travers la peinture de portraits, l'utilisation de la satire et la réflexion morale.

I. La peinture de portraits vivants

A. Diversité des portraits : Analyse de la gamme de personnages présentés par La Bruyère, des membres de la cour aux bourgeois, en passant par les gens du peuple, illustrant la variété des milieux sociaux.

B. Techniques descriptives : Examen des techniques utilisées par La Bruyère pour donner vie à ses portraits, telles que la précision des détails, l'emploi d'analogies et la richesse de la langue.

C. Exemples marquants : Sélection de quelques portraits emblématiques qui démontrent la capacité de La Bruyère à saisir l'essence de ses sujets avec acuité et finesse.

II. L'utilisation de la satire

A. La critique sociale : Discussion sur la façon dont La Bruyère emploie la satire pour critiquer les vices et les absurdités de la société de son époque, notamment l'hypocrisie, la vanité et l'avidité.

B. L'humour et l'ironie : Exploration de l'utilisation de l'humour et de l'ironie comme outils pour mettre en lumière les défauts des caractères, rendant la critique à la fois mordante et accessible.

C. Impact sur le lecteur : Réflexion sur l'effet de la satire sur le lecteur, qui est invité à s'interroger sur sa propre conduite et celle de la société qui l'entoure.

III. La réflexion morale et philosophique

A. Les maximes : Analyse des maximes et des réflexions morales dispersées à travers l'œuvre, qui offrent des commentaires généraux sur la condition humaine et les principes éthiques.

B. L'appel à l'introspection : Discussion sur la manière dont La Bruyère encourage le lecteur à une introspection personnelle, à travers la confrontation avec les caractères dépeints dans l'œuvre.

C. L'universalité des thèmes : Examen de la pertinence continue des thèmes abordés par La Bruyère, soulignant leur universalité et leur capacité à résonner avec les lecteurs des époques ultérieures.

Synthèse : Récapitulation de la manière dont La Bruyère met en scène les caractères humains dans "Les Caractères", à travers une combinaison de portraits vivants, de satire incisive et de réflexion morale.

Ouverture : Réflexion sur l'importance de la tradition morale dans la littérature et sur la façon dont l'œuvre de La Bruyère peut éclairer notre compréhension des dynamiques sociales et personnelles contemporaines.

La Bruyère, dans "Les Caractères", réussit à dresser un tableau complexe et nuancé de la nature humaine, en utilisant une variété de techniques littéraires pour explorer les profondeurs et les contradictions des comportements humains, faisant de son œuvre un précieux témoignage des mœurs de son époque.

« On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction », écrit La Bruyère dans la Préface de ses Caractères (1694).

Vous discuterez ce point de vue en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe, ainsi que sur vos lectures personnelles.

Contexte : Introduction de La Bruyère et de son œuvre "Les Caractères" comme un exemple emblématique de littérature moraliste qui vise à instruire.

Problématique : L'écriture et la parole doivent-elles exclusivement viser à l'instruction, ou peuvent-elles remplir d'autres fonctions ?

Annonce du plan : Examen de la perspective de La Bruyère sur l'instruction, suivi de la considération d'autres objectifs de l'écriture et de la parole, illustrés par des exemples variés.

I. La valeur de l'instruction dans la littérature

A. L'œuvre de La Bruyère : Analyse de "Les Caractères" comme un outil d'instruction qui offre des leçons de morale et de comportement à travers l'observation des mœurs de l'époque.

B. La tradition moraliste : Discussion sur la tradition littéraire moraliste, avec des références à d'autres auteurs comme Montaigne ou La Rochefoucauld, qui partagent la vision de l'écriture comme moyen d'éducation et de réflexion.

C. La portée éducative : Réflexion sur l'impact éducatif de la littérature qui encourage le lecteur à penser, à questionner et à s'améliorer.

II. Autres fonctions de l'écriture et de la parole

A. L'écriture comme expression artistique : Examen de l'écriture comme une forme d'art qui vise à émouvoir, à inspirer ou à provoquer une réaction esthétique, en prenant des exemples comme la poésie de Baudelaire ou le théâtre de Shakespeare.

B. Le divertissement : Discussion sur le rôle de la littérature et de la parole comme sources de divertissement et d'évasion, avec des exemples tirés de genres comme le roman d'aventure ou la comédie.

C. L'engagement social et politique : Analyse de l'utilisation de l'écriture et de la parole pour critiquer, protester ou promouvoir des changements sociaux, en citant des œuvres engagées comme "Les Misérables" de Victor Hugo.

III. L'équilibre entre instruction et autres fonctions

A. La complémentarité des objectifs : Réflexion sur la manière dont l'instruction peut coexister avec d'autres buts de l'écriture et de la parole, enrichissant l'expérience du lecteur ou de l'auditeur.

B. L'adaptabilité de la littérature : Discussion sur la capacité de la littérature à s'adapter aux besoins et aux attentes variés de son public, offrant à la fois instruction, plaisir et réflexion.

C. Exemples d'œuvres polyvalentes : Présentation d'œuvres littéraires qui combinent instruction avec d'autres fonctions, comme "Candide" de Voltaire, qui instruit tout en divertissant et en critiquant.

Synthèse : Bien que La Bruyère valorise l'écriture et la parole pour leur fonction instructive, la littérature et la communication humaine servent une multitude de fonctions complémentaires qui enrichissent l'expérience humaine.

Ouverture : Réflexion sur l'importance de reconnaître et de valoriser la diversité des buts de l'écriture et de la parole dans un monde de plus en plus axé sur la communication multimodale.

Ce plan offre une structure pour discuter du point de vue de La Bruyère sur l'écriture et la parole comme moyens d'instruction, tout en explorant la richesse et la diversité des objectifs que peut servir la littérature.

« Tout est dit et on vient trop tard depuis plus de 7 000 ans qu’il y a des hommes et qui pensent », disait La Bruyère dans Les Caractères , publié en 1688.

Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur l’œuvre de La Bruyère au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé et sur votre culture littéraire.

Amorce : Évoquer la longue tradition littéraire et philosophique qui précède La Bruyère et le sentiment de redite qui peut en découler.

Contexte : Présenter La Bruyère et "Les Caractères" comme une œuvre qui, malgré cette assertion, se distingue par sa perspicacité et son originalité dans l'observation des mœurs humaines.

Problématique : Comment La Bruyère, tout en reconnaissant la longue histoire de la pensée humaine, parvient-il à offrir une perspective fraîche et pertinente dans "Les Caractères" ? Et comment cette idée résonne-t-elle dans la littérature en général ?

Annonce du plan : Examiner d'abord la manière dont La Bruyère traite la question de l'originalité dans "Les Caractères", puis discuter de l'importance de la perspective personnelle et du contexte dans la création littéraire, avant de conclure sur la valeur continue de l'innovation et de la réinterprétation.

I. La Bruyère et la quête d'originalité

A. L'observation des mœurs : Analyser comment La Bruyère réussit à capturer les nuances de la nature humaine et les spécificités de son époque à travers des portraits et des maximes qui, bien que s'inscrivant dans une longue tradition, sont empreints d'une vive originalité.

B. Le style et la langue : Discuter de l'originalité du style de La Bruyère, de sa capacité à manier la langue pour offrir des insights frappants sur des thèmes apparemment bien balisés.

C. L'universalité des thèmes : Réfléchir à la manière dont les observations de La Bruyère, tout en ancrées dans son contexte, touchent à des aspects intemporels de la condition humaine, renouvelant ainsi des thèmes anciens.

II. Perspective personnelle et contexte dans la création littéraire

A. L'importance du contexte : Explorer comment le contexte historique, social et personnel influence la manière dont les auteurs abordent des thèmes récurrents, leur permettant d'apporter de nouvelles perspectives.

B. La singularité de la voix : Souligner l'importance de la voix et de la perspective individuelles dans la création d'une œuvre qui résonne malgré la familiarité des thèmes traités.

C. Exemples littéraires : Faire référence à d'autres œuvres qui, comme celles de La Bruyère, parviennent à apporter une fraîcheur à des thèmes universels grâce à la singularité de leur traitement (Shakespeare, Montaigne, etc.).

III. La valeur de l'innovation et de la réinterprétation

A. La redécouverte et la réinterprétation : Argumenter en faveur de la valeur de revisiter et de réinterpréter des idées anciennes à la lumière de nouveaux contextes et perspectives.

B. L'évolution de la pensée : Discuter de la manière dont la superposition de voix et de perspectives à travers le temps enrichit et approfondit notre compréhension des thèmes éternels.

C. La pertinence continue : Affirmer que l'acte de création littéraire et philosophique reste pertinent et vital, malgré – ou peut-être à cause de – la longue histoire de la pensée humaine.

Synthèse : Réaffirmer que, même si La Bruyère exprime un sentiment de tardiveté, son œuvre démontre que l'originalité et la pertinence peuvent être atteintes grâce à une observation aiguë et à une expression singulière.

Ouverture : Réfléchir à la manière dont les créateurs contemporains continuent de relever le défi de l'originalité, prouvant ainsi que la littérature et la pensée restent des terrains dynamiques d'exploration et de découverte.

En conclusion, "Les Caractères" de La Bruyère et son exploration des mœurs humaines démontrent que, malgré la longue histoire de la pensée et de la littérature, il est toujours possible d'apporter une contribution originale et percutante, pourvu que l'on observe attentivement et que l'on exprime avec sincérité et style.

Sujet de dissertation : « Les ciselures du style n’empêchent point l’œuvre de La Bruyère d’être impitoyable et triste ». 

Partagez-vous ce jugement du critique littéraire Jules Lemaître sur Les Caractères ?

INTRODUCTION

Amorce : Introduction de l'idée que la littérature peut à la fois séduire par sa forme et interpeller par son contenu.

Contexte : Présentation de "Les Caractères" de La Bruyère comme une œuvre qui allie une grande maîtrise stylistique à une critique acerbe de la société du XVIIe siècle.

Problématique : Dans quelle mesure le style raffiné de La Bruyère coexiste-t-il avec la tonalité impitoyable et triste de son œuvre ?

Annonce du plan : Analyse des aspects stylistiques de "Les Caractères", examen de la critique sociale présente dans l'œuvre, et réflexion sur l'interaction entre le style et le contenu.

I. LES CISELURES DU STYLE DE LA BRUYÈRE

A. La maîtrise stylistique : Exploration de la richesse linguistique de La Bruyère, de ses tournures précises et de ses descriptions imagées qui confèrent à son écriture une qualité esthétique particulière.

B. L'art de la concision : Analyse de la capacité de La Bruyère à condenser des observations complexes en maximes et en portraits concis, démontrant son habileté à cerner l'essence des caractères.

C. L'usage de l'ironie : Discussion sur la manière dont La Bruyère utilise l'ironie pour nuancer son propos, ajoutant une dimension subtile à son écriture.

II. L'IMPITOYABLE CRITIQUE SOCIALE

A. La dénonciation des vices : Examen des passages où La Bruyère met à nu les vices et les défauts de ses contemporains, dépeignant une société souvent guidée par l'égoïsme, la vanité et l'hypocrisie.

B. La tonalité sombre : Réflexion sur les moments de l'œuvre où le ton devient particulièrement sombre, voire tragique, notamment dans la description des inégalités sociales et de la condition des plus démunis.

C. La compassion sous-jacente : Analyse de la présence d'une compassion latente dans certains portraits, qui pourrait tempérer l'impression d'impitoyabilité.

III. INTERACTION ENTRE STYLE ET CONTENU

A. La fonction du style : Discussion sur la manière dont la finesse stylistique de La Bruyère sert à accentuer son propos critique, le rendant à la fois plus percutant et plus accessible.

B. La beauté dans la tristesse : Réflexion sur l'idée que la beauté du style peut coexister avec une vision désenchantée de la société, le premier offrant un contrepoint à la gravité du second.

C. L'équilibre entre forme et fond : Exploration de l'équilibre atteint par La Bruyère entre la sophistication de son écriture et la dureté de sa critique, créant une œuvre à la fois admirable et provocante.

Synthèse : Réaffirmation de la complexité des "Caractères" de La Bruyère, où la finesse du style ne masque pas la critique sévère mais la met en valeur, créant une œuvre riche et multidimensionnelle.

Ouverture : Réflexion sur d'autres œuvres littéraires où la beauté formelle s'accompagne d'un message sombre ou critique, soulignant la capacité de la littérature à conjuguer esthétique et engagement.

En somme, l'œuvre de La Bruyère est un exemple éloquent de la manière dont la beauté stylistique et la gravité du contenu peuvent se renforcer mutuellement, offrant une vision à la fois esthétique et critique de la nature humaine et de la société.

Que veut dire Mme de Staël quand elle déclare que « la littérature est l’expression de la société » ? Vous vous appuierez sur votre lecture des Caractères de La Bruyère .

Amorce : Introduction de la relation intrinsèque entre la littérature et la société, où la première fonctionne souvent comme un reflet et un commentaire de la seconde.

Contexte : Présentation de La Bruyère et de son œuvre "Les Caractères" comme un exemple éminent de littérature qui encapsule et critique la société de son époque.

Problématique : Comment "Les Caractères" de La Bruyère illustrent-ils l'affirmation de Mme de Staël selon laquelle la littérature est l'expression de la société ?

Annonce du plan : Exploration de la manière dont "Les Caractères" reflètent la société du XVIIe siècle, la critique sociale présente dans l'œuvre, et l'impact de cette représentation sur le lectorat contemporain et postérieur.

I. "LES CARACTÈRES" COMME REFLET DE LA SOCIÉTÉ DU XVIIE SIÈCLE

A. Description des mœurs : Analyse des portraits et des maximes de La Bruyère qui dépeignent les comportements, les attitudes et les valeurs prédominants dans la société française du XVIIe siècle, notamment à la cour de Louis XIV.

B. Hiérarchie sociale et inégalités : Examen de la manière dont La Bruyère expose les inégalités sociales, la hiérarchie rigide et les injustices, reflétant les tensions et les contradictions de son époque.

C. Exemples précis : Sélection de passages des "Caractères" illustrant ces aspects, tels que la description des courtisans, des financiers ou des philosophes.

II. LA CRITIQUE SOCIALE DANS "LES CARACTÈRES"

A. Satire des vices et des travers : Discussion sur la critique acerbe de La Bruyère à l'égard des vices tels que l'hypocrisie, la vanité et l'avidité, mettant en lumière les défauts de la société.

B. Empathie envers les opprimés : Analyse des moments où La Bruyère exprime de l'empathie pour les groupes défavorisés ou marginalisés, offrant une critique implicite des structures sociales oppressives.

C. La fonction moralisatrice : Réflexion sur l'objectif de La Bruyère de provoquer une prise de conscience et une réforme des comportements à travers ses observations mordantes.

III. IMPACT ET PERTINENCE DES "CARACTÈRES"

A. Réception contemporaine : Exploration de la manière dont "Les Caractères" ont été reçus par les contemporains de La Bruyère, et dans quelle mesure ils ont contribué à une réflexion sur la société de l'époque.

B. Résonance à travers les siècles : Discussion sur la pertinence continue de l'œuvre de La Bruyère, montrant comment elle offre des insights dans les dynamiques sociales qui dépassent son contexte historique immédiat.

C. Littérature et société : Réflexion sur la manière dont "Les Caractères" et d'autres œuvres littéraires illustrent l'affirmation de Mme de Staël, servant de témoins de leur temps et de vecteurs de critique sociale.

Synthèse : Réaffirmation de la manière dont "Les Caractères" de La Bruyère incarnent l'idée que la littérature est l'expression de la société, en offrant à la fois un reflet et une critique de la société du XVIIe siècle.

Ouverture : Réflexion sur l'importance de la littérature dans notre compréhension des sociétés passées et présentes, et sur son rôle dans la contestation et la transformation des normes sociales.

Ainsi, "Les Caractères" de La Bruyère s'alignent parfaitement avec l'idée de Mme de Staël, démontrant que la littérature, par sa capacité à refléter et à critiquer les aspects de la société, sert d'outil puissant pour comprendre et interroger les mœurs de son époque.

La Bruyère a intitulé son ouvrage Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. La nôtre n’a-telle rien à y prendre ?

Amorce : Évoquer la nature intemporelle de la littérature et sa capacité à transcender les époques par les thèmes universels qu'elle aborde.

Contexte : Présentation de "Les Caractères" de La Bruyère comme un ouvrage qui dresse un portrait détaillé de la société française de la fin du XVIIe siècle, tout en explorant des aspects de la condition humaine.

Problématique : Dans quelle mesure les observations et les critiques de La Bruyère peuvent-elles s'appliquer à notre société contemporaine ?

Annonce du plan : Exploration des thèmes universels présents dans "Les Caractères", analyse des différences entre les contextes du XVIIe siècle et d'aujourd'hui, et réflexion sur la pertinence de l'œuvre dans le monde moderne.

I. Les thèmes universels dans "Les Caractères"

A. La nature humaine : Discussion sur la manière dont La Bruyère décrit des traits et des comportements humains qui demeurent pertinents, tels que l'orgueil, l'envie, la vanité et la compassion.

B. Les relations sociales : Analyse des observations de La Bruyère sur les dynamiques sociales, les hiérarchies et les interactions, qui peuvent encore être observées dans les sociétés contemporaines.

C. La quête de sens : Réflexion sur la façon dont l'œuvre aborde des questions existentielles sur la recherche de la satisfaction et du sens dans la vie, des thèmes toujours d'actualité.

II. Différences de contexte et d'application

A. Changements sociaux et historiques : Examen des différences significatives entre la société du XVIIe siècle et la nôtre, notamment en termes de structures sociales, de technologies et de valeurs.

B. Evolution des mœurs : Discussion sur la manière dont certaines critiques spécifiques de La Bruyère peuvent sembler datées en raison de l'évolution des mœurs et des normes sociales.

C. Adaptabilité des leçons : Analyse de la capacité des lecteurs contemporains à adapter et à interpréter les leçons des "Caractères" à leur propre contexte.

III. La pertinence continue des "Caractères"

A. L'humain derrière le social : Argumentation en faveur de la pertinence continue des "Caractères" en se concentrant sur l'étude de la nature humaine, qui transcende les changements de contexte.

B. Miroir de la société contemporaine : Réflexion sur la façon dont l'œuvre peut servir de miroir pour examiner et critiquer les aspects de notre société actuelle, stimulant ainsi une prise de conscience et une réflexion.

C. Inspiration pour le présent : Discussion sur la manière dont les "Caractères" peuvent inspirer les individus et les sociétés à s'engager dans une introspection et à aspirer à des idéaux de vertu et d'équité.

Synthèse : Récapitulation de l'importance des thèmes universels abordés par La Bruyère, qui permettent à son œuvre de rester pertinente malgré les différences de contexte.

Ouverture : Réflexion sur la manière dont la littérature classique, en général, peut offrir des perspectives enrichissantes sur la condition humaine et sur les défis sociétaux contemporains.

En conclusion, bien que "Les Caractères" de La Bruyère ait été écrit dans un contexte spécifique à la fin du XVIIe siècle, ses observations sur la nature humaine, ses critiques des vices et des travers sociaux, ainsi que sa réflexion sur les relations interpersonnelles offrent des leçons qui peuvent encore résonner et être utiles pour notre société contemporaine.

Brunetière a donné la définition suivante de l’écrivain : « J’entends par là un homme qui a pris la peine ou qui a eu le don de mettre dans un langage accessible à tous ce que tel autre a mis en termes techniques et spéciaux. »

Amorce : Évoquer le rôle traditionnel de l'écrivain en tant que médiateur entre le savoir complexe et le grand public.

Contexte : Présenter la définition de l'écrivain selon Brunetière, mettant l'accent sur la démocratisation du savoir.

Problématique : Dans quelle mesure cette conception de l'écrivain se retrouve-t-elle dans l'œuvre de La Bruyère et d'autres auteurs classiques ou contemporains ?

Annonce du plan : Examiner l'application de cette définition à travers l'œuvre de La Bruyère , élargir la discussion à d'autres écrivains qui incarnent cette vision, et enfin réfléchir aux implications de cette définition pour la littérature contemporaine.

I. La Bruyère et la simplification du savoir

A. "Les Caractères" comme traduction du savoir : Analyse de la manière dont La Bruyère rend les observations sur la nature humaine et la société accessibles grâce à un langage clair et des descriptions vives.

B. La démystification des comportements : Discussion sur la capacité de La Bruyère à décrypter et à exposer les comportements sociaux complexes à travers des portraits et des maximes.

C. Exemples pertinents : Sélection de passages des "Caractères" qui illustrent la démarche de La Bruyère dans la mise en lumière des vices et des travers humains de manière accessible.

II. Autres écrivains et la vulgarisation du savoir

A. Les moralistes français : Exploration du rôle d'autres moralistes (comme Montaigne ou La Rochefoucauld) dans la traduction des réflexions philosophiques ou morales en aphorismes ou essais compréhensibles.

B. Les auteurs de vulgarisation scientifique : Discussion sur le travail d'auteurs comme Carl Sagan ou Stephen Hawking, qui ont réussi à rendre les concepts scientifiques complexes accessibles au grand public.

C. La littérature engagée : Réflexion sur la manière dont les écrivains engagés (tel que Victor Hugo) ont utilisé la littérature pour aborder des questions sociales et politiques de manière accessible et mobilisatrice.

III. Implications pour la littérature contemporaine

A. L'importance de l'accessibilité : Réflexion sur la valeur de l'accessibilité dans la littérature contemporaine, où la diversité des sujets et des publics est encore plus marquée.

B. Les défis de la spécialisation : Discussion sur les défis posés par la spécialisation croissante du savoir et la nécessité pour les écrivains contemporains de maintenir un équilibre entre précision et clarté.

C. L'écrivain comme pont entre les mondes : Exploration du rôle potentiel de l'écrivain contemporain en tant que médiateur entre le monde spécialisé du savoir et le grand public, en utilisant des exemples actuels.

Synthèse : Récapitulation de l'idée que la définition de l'écrivain par Brunetière, incarnée par La Bruyère et d'autres, met en lumière le rôle crucial de l'écrivain dans la démocratisation du savoir et des idées.

Ouverture : Réflexion sur l'avenir de la littérature dans un monde de plus en plus segmenté et spécialisé, et sur la manière dont les écrivains peuvent continuer à jouer ce rôle essentiel de traducteurs du savoir.

Sujet de dissertation : « Nous avons voulu donner des leçons et non pas mordre, être utile et non pas blesser, améliorer les mœurs des hommes et non pas y faire tort. »

Amorce : Réflexion sur le rôle de la littérature et de la critique sociale dans le développement moral et intellectuel de la société.

Contexte : Présentation de la citation comme un reflet de l'approche éthique et constructive que certains auteurs adoptent dans leur critique des mœurs.

Problématique : Comment cette aspiration à instruire sans nuire se manifeste-t-elle dans "Les Caractères" de La Bruyère et dans d'autres œuvres littéraires ?

Annonce du plan : Examen de l'approche pédagogique dans "Les Caractères", comparaison avec d'autres œuvres littéraires partageant cette intention, et réflexion sur les défis de cette démarche.

I. L'approche constructive de La Bruyère

A. Critique des mœurs : Analyse de la manière dont La Bruyère utilise la satire et l'observation sociale pour pointer les défauts et les travers de son époque, visant une réforme des comportements.

B. Le ton et le style : Discussion sur l'équilibre entre la critique acerbe et la volonté de ne pas blesser, en examinant le style et le ton adoptés par La Bruyère.

C. Exemples illustratifs : Sélection de passages des "Caractères" où La Bruyère manifeste son intention de réformer plutôt que de condamner.

II. Parallèles avec d'autres œuvres littéraires

A. Les moralistes français : Comparaison avec d'autres moralistes, tels que Montaigne ou La Rochefoucauld, pour examiner leurs approches de la critique des mœurs.

B. La littérature engagée : Exploration d'œuvres engagées, comme celles de Victor Hugo ou de George Orwell, qui cherchent à dénoncer les injustices tout en éveillant une conscience sociale.

C. Les défis de la satire : Réflexion sur la manière dont la satire, utilisée par des auteurs comme Molière ou Swift, navigue entre la critique et le risque de blesser.

III. Les défis de l'équilibre entre instruction et respect

A. La réception par le public : Analyse de la façon dont les intentions de l'auteur peuvent être perçues différemment par le public, avec le risque que la critique soit vue comme une attaque.

B. L'évolution des sensibilités : Discussion sur l'impact du changement des normes et des sensibilités culturelles sur la réception des critiques sociales dans la littérature.

C. L'efficacité de la démarche : Réflexion sur l'efficacité de cette approche pour véritablement améliorer les mœurs, en considérant les limites et les possibilités de la littérature comme outil de changement social.

Synthèse : Récapitulation de la manière dont "Les Caractères" de La Bruyère et d'autres œuvres littéraires illustrent l'intention d'instruire et d'améliorer sans nuire, reflétant une approche éthique de la critique sociale.

Ouverture : Réflexion sur la responsabilité de l'écrivain dans la société contemporaine et sur la manière dont cette aspiration à l'utilité sans préjudice peut s'adapter aux défis actuels.

« Les indignations de La Bruyère ont quelque chose de plus profond que celles de La Fontaine, il s’est moins aisément arrangé que Molière de la société de son temps ; et l’on voit percer une pitié qui n’est pas dans Boileau. C’est l’idée d’humanité qui commence à se faire jour ». Vous examinerez cette opinion de M. Brunetière.

Amorce : Introduction de la notion d'indignation dans la littérature comme réaction face aux travers et aux injustices de la société.

Contexte : Présentation de La Bruyère et de son œuvre "Les Caractères" au sein du panorama littéraire du XVIIe siècle, en le comparant à La Fontaine, Molière, et Boileau.

Problématique : Comment La Bruyère se distingue-t-il de ses contemporains par la profondeur de son indignation et par sa pitié envers l'humanité ?

Annonce du plan : Analyse des spécificités de l'indignation de La Bruyère, comparaison avec l'approche d'autres auteurs de son temps, et exploration de la notion émergente d'humanité dans son œuvre.

I. L'indignation profonde de La Bruyère

A. Observation des mœurs : Discussion sur la manière dont La Bruyère capte et critique les vices et les travers de la société de son temps à travers des portraits incisifs.

B. Empathie et pitié : Analyse de la compassion de La Bruyère pour les victimes de l'injustice sociale, en soulignant la dimension humaine de son indignation.

C. Exemples dans "Les Caractères" : Sélection de passages illustrant l'indignation de La Bruyère et sa pitié envers les moins fortunés ou opprimés.

II. Comparaison avec les contemporains de La Bruyère

A. La Fontaine et l'acceptation : Discussion sur la manière dont La Fontaine, à travers ses fables, tend à accepter les défauts humains avec une certaine résignation ou ironie.

B. Molière et la satire sociale : Analyse de l'approche de Molière qui, bien que critiquant les hypocrisies de la société, le fait souvent avec un humour qui semble "s'arranger" des vices qu'il dénonce.

C. Boileau et le manque de pitié : Réflexion sur l'œuvre de Boileau, caractérisée par une critique acerbe mais moins empreinte de compassion envers les sujets de sa satire.

III. La notion émergente d'humanité chez La Bruyère

A. L'humanisme de La Bruyère : Exploration de la manière dont La Bruyère intègre une réflexion sur l'humanité et la dignité humaine au cœur de ses critiques.

B. Influence et postérité : Discussion sur l'influence potentielle de La Bruyère sur les pensées humanistes ultérieures, marquant une évolution dans la littérature et la philosophie.

C. Pertinence contemporaine : Réflexion sur la résonance des thèmes abordés par La Bruyère avec les préoccupations humanistes modernes.

Synthèse : Récapitulation de la singularité de La Bruyère parmi ses contemporains, caractérisée par une indignation profonde et une compassion qui préfigurent les idéaux humanistes.

Ouverture : Réflexion sur l'importance de l'indignation et de la pitié dans la littérature contemporaine comme moteurs de changement social et moral.

Sujet de dissertation : 

En quoi Les Caractères de La Bruyère visent-ils à présenter le monde comme un théâtre où chacun joue son rôle ?

Amorce : Introduction de la métaphore du monde comme théâtre, couramment utilisée pour décrire les comportements sociaux.

Contexte : Présentation de "Les Caractères" de La Bruyère comme une œuvre qui décrit minutieusement les mœurs et les comportements de la société de son temps.

Problématique : De quelle manière "Les Caractères" de La Bruyère reflètent-ils l'idée que le monde est un théâtre où chacun joue son rôle ?

Annonce du plan : Exploration de la représentation théâtrale de la société dans "Les Caractères", l'analyse des rôles sociaux décrits par La Bruyère, et la réflexion sur les implications de cette vision théâtrale.

I. La société comme théâtre dans "Les Caractères"

A. La structure de l'œuvre : Discussion sur la manière dont La Bruyère organise "Les Caractères" en une série de portraits et de scènes qui ressemblent à des actes et des scènes d'une pièce de théâtre.

B. Les descriptions vivantes : Analyse des descriptions de La Bruyère qui donnent vie aux personnages sociaux, accentuant leur caractère performatif et leur rôle dans le "spectacle" social.

C. Exemples de portraits : Sélection de portraits spécifiques de "Les Caractères" qui illustrent clairement l'idée du monde comme théâtre (par exemple, le courtisan, le pédant, l'avare).

II. Les rôles sociaux dans "Les Caractères"

A. La diversité des rôles : Examen des différents rôles sociaux que La Bruyère décrit, montrant comment chaque individu adapte son comportement en fonction du "public" auquel il s'adresse.

B. La critique de la dissimulation : Discussion sur la manière dont La Bruyère critique la tendance des individus à dissimuler leur véritable nature derrière des rôles sociaux, révélant une hypocrisie sous-jacente.

C. La quête d'authenticité : Réflexion sur les moments où La Bruyère semble appeler à une plus grande authenticité, en opposition à la performativité sociale.

III. Implications de la vision théâtrale du monde

A. La conscience de soi : Analyse de la manière dont la vision théâtrale du monde implique une constante conscience de soi et de l'autre, et comment cela influence les interactions sociales.

B. La critique sociale : Discussion sur l'efficacité de cette métaphore théâtrale pour critiquer les conventions et les inégalités sociales de l'époque de La Bruyère.

C. La pertinence contemporaine : Réflexion sur la pertinence de la métaphore du monde comme théâtre dans le contexte social et culturel actuel, notamment à l'ère des médias sociaux.

Synthèse : Récapitulation de la manière dont "Les Caractères" de La Bruyère présentent le monde comme un théâtre, mettant en lumière les rôles sociaux et la critique des comportements hypocrites.

Ouverture : Réflexion sur la manière dont cette vision théâtrale peut nous aider à comprendre et à naviguer dans notre propre société, marquée par la mise en scène de soi et la performativité.

Doris Kirsch écrit dans La Bruyère ou le style cruel que le moraliste « nous révèle ce qu’il y a derrière les apparences ou selon sa propre image, il nous fait aller dans les coulisses du théâtre pour nous montrer tous les moyens mécaniques qui créent la beauté d’un spectacle. » En quoi cette citation s’applique-t-elle à votre lecture des Caractères ?

Amorce : Introduction de la tendance humaine à présenter une façade dans les interactions sociales, et de l'objectif littéraire de révéler les vérités cachées derrière ces apparences.

Contexte : Présentation de "Les Caractères" de La Bruyère comme une œuvre qui explore les profondeurs des mœurs et des comportements humains de son époque.

Problématique : Comment La Bruyère, à travers "Les Caractères", nous conduit-il "dans les coulisses du théâtre" de la société pour dévoiler les "moyens mécaniques" qui sous-tendent les interactions sociales ?

Annonce du plan : Examen de la démarche d'observation de La Bruyère, de sa critique des apparences, et de l'impact de cette révélation sur la perception du lecteur.

I. L'observation minutieuse de La Bruyère

A. La précision des portraits : Analyse de la manière dont La Bruyère construit ses portraits avec une précision qui capture les nuances des comportements et des traits de caractère, dépassant ainsi les apparences superficielles.

B. La diversité des caractères : Discussion sur la gamme étendue de personnages décrits par La Bruyère, représentant différentes strates de la société et divers types humains, ce qui illustre la complexité des "mécanismes" sociaux.

C. Exemples emblématiques : Sélection de portraits spécifiques de "Les Caractères" qui incarnent cette exploration derrière les apparences (le courtisan, le pédant, etc.).

II. La critique des apparences et des illusions

A. La dénonciation de l'hypocrisie : Analyse de la façon dont La Bruyère critique les comportements hypocrites et les rôles sociaux adoptés par pure convenance, révélant ainsi les contradictions entre l'être et le paraître.

B. La révélation des "moyens mécaniques" : Discussion sur la manière dont La Bruyère met en lumière les motivations cachées et les stratégies derrière les interactions sociales, analogues aux "moyens mécaniques" qui produisent une pièce de théâtre.

C. Le contraste entre essence et apparence : Réflexion sur les moments où La Bruyère oppose l'authenticité des sentiments et des valeurs à la superficialité des apparences sociales.

III. L'impact sur le lecteur et la perception de la société

A. La prise de conscience : Exploration de l'effet de la révélation de La Bruyère sur le lecteur, l'encourageant à questionner les apparences et à chercher une compréhension plus profonde des interactions humaines.

B. La remise en question des normes sociales : Discussion de la façon dont "Les Caractères" invitent à une réflexion critique sur les normes et les valeurs de la société, poussant à une réévaluation des critères de jugement.

C. La portée morale et éthique : Réflexion sur l'objectif moral de La Bruyère qui, en révélant les coulisses du théâtre social, aspire à une amélioration des mœurs et à une société plus authentique.

Synthèse : Récapitulation de la manière dont La Bruyère, à travers "Les Caractères", nous conduit derrière les apparences de la société pour révéler les mécanismes qui façonnent les interactions humaines.

Ouverture : Réflexion sur la pertinence continue de cette démarche dans notre société actuelle, où les apparences restent centrales dans les réseaux sociaux et les interactions en ligne.

La phrase inaugurale de la préface de "Les Caractères" de La Bruyère offre une clé de lecture précieuse pour aborder son œuvre. La Bruyère y affirme son intention de restituer au public, sous forme d'un ouvrage achevé, ce qu'il a observé dans la société, invitant ainsi les lecteurs à se reconnaître dans ses descriptions et à réfléchir à leurs propres comportements. Voici comment cette perspective peut guider notre lecture des "Caractères".

Amorce : Évoquer la tradition littéraire où les auteurs reflètent et critiquent les mœurs de leur société.

Contexte : Présentation de La Bruyère et de son approche particulière consistant à utiliser les observations sociales comme matière première de son œuvre.

Problématique : Comment la préface de "Les Caractères" éclaire-t-elle l'intention de La Bruyère et influence-t-elle notre compréhension de l'œuvre ?

Annonce du plan : Examen de la démarche d'emprunt et de restitution évoquée par La Bruyère, de l'invitation à l'introspection adressée au lecteur, et de l'impact de cette approche sur la réception de l'œuvre.

I. L'emprunt et la restitution de la matière sociale

A. Observation de la société : Discussion sur la méthode de La Bruyère consistant à observer attentivement la société pour en tirer la matière de son ouvrage, reflétant ainsi les mœurs de son époque.

B. La restitution à travers l'œuvre : Analyse de l'idée de "restitution" où l'auteur présente ses observations sous une forme littéraire, offrant ainsi au public un miroir de ses propres comportements.

C. La fidélité à la vérité : Réflexion sur l'engagement de La Bruyère à l'égard de la vérité, cherchant à représenter le plus fidèlement possible les caractères qu'il observe.

II. L'invitation à l'introspection et à la correction

A. Le portrait comme miroir : Exploration de la façon dont La Bruyère invite le lecteur à se voir dans le "portrait" qu'il dresse, utilisant l'œuvre comme un miroir social.

B. La reconnaissance des défauts : Discussion sur l'incitation à reconnaître ses propres défauts à travers la lecture des portraits, soulignant ainsi l'aspect moral et didactique de l'œuvre.

C. La possibilité de la correction : Analyse de l'espoir implicite de La Bruyère que le lecteur, en se reconnaissant dans l'œuvre, puisse être amené à s'amender.

III. Impact sur la réception de l'œuvre

A. La dimension pédagogique : Réflexion sur la manière dont la préface oriente la réception de "Les Caractères" vers une lecture à la fois critique et pédagogique, mettant en lumière les intentions éducatives de La Bruyère.

B. La résonance contemporaine : Discussion sur la pertinence de cette approche dans le contexte actuel, où la société continue de présenter des comportements et des mœurs susceptibles d'être examinés à la lumière de l'œuvre de La Bruyère.

C. La Bruyère et les lecteurs modernes : Exploration de la manière dont les lecteurs contemporains peuvent interagir avec "Les Caractères", en tenant compte de la diversité des contextes sociaux et culturels.

Synthèse : Récapitulation de l'importance de la préface de La Bruyère pour comprendre ses intentions et la façon dont elle invite à une lecture réflexive et introspective de "Les Caractères".

Ouverture : Réflexion sur le rôle continu de la littérature comme outil de critique sociale et de développement personnel, à l'instar de l'œuvre de La Bruyère.

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Jean Paul BAUDOUIN ( mercredi, 20 décembre 2023 17:19 )

plans intelligents ;super ,merci

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  • "La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle" Bac 2025

La Bruyère Les Caractères livres V à X/Parcours La comédie sociale-livre XI De l'Homme/Parcours Peindre les Hommes

Disserter sur une oeuvre intégrale, la bruyère, les caractères. sujets corrigés et sujets d'entraînement, litterature d'idees  .

Objet d'étude : "La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle"

La Bruyère, "Les Caractères", livres V à X / "Parcours : "La comédie sociale".

La Bruyère, "Les Caractères", livre XI "De l'Homme" / Parcours : "Peindre les Hommes, examiner la nature humaine".

  • En quoi, dans les livres V à X des Caractères, l’art de la mise en scène sert-il le projet du moraliste ?
  • Vous discuterez ce point de vue en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe, ainsi que sur vos lectures personnelles
  • Corrigé
  •  La Bruyère s’attache-t-il à corriger les mœurs par le rire dans ses Caractères ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur l’œuvre de La Bruyère au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé et sur votre culture littéraire.
  • Les Caractères de La Bruyère dénoncent-ils seulement la superficialité et la vanité des hommes ?
  • « Tout est dit et on vient trop tard depuis plus de 7 000 ans qu’il y a des hommes et qui pensent », disait La Bruyère dans Les Caractères, publié en 1688.

"La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle"

La Bruyère Les Caractères livres V à X/Parcours La comédie sociale-livre XI De l'Homme/Parcours Peindre les Hommes 5

Rabelais, "Gargantua" / Parcours : "Rire et savoir"/ Parcours : "La bonne éducation". bac 2025 0

Olympe de Gouges, "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" (du "préambule" au "postambule") / Parcours : "Écrire et combattre pour l'égalité". 13

La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Rousseau, Emile ou de l'éducation bac 2022

Disserter sur une oeuvre intégrale bac gargantua, les caractères, la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, littérature d'idées.

Date de dernière mise à jour : 31/07/2024

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Fiche Dissertation (contexte et exemples) Les Caractères de la Bruyère

Publié le 05/12/2023

Extrait du document

« PARCOURS 1 : La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle. Objet d’étude : Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle, 1688 — La Bruyère (1645-1696) => moraliste et écrivain français Mouvement : classicisme - ordre / mesure / clarté / équilibre / pureté - but : donner de l’importance à la langue française + didactique et morale - devise : placere et docere (et movere) - idéal classique : portrait de l’honnête homme = cultivé, modeste, raffiné, élégant, galant - contexte politique : - Louis XIV : monarchie absolue de droit divin - 1635 - Académie Française - censure + contrôle très important (importance de la langue fr au service du pouvoir) Introduction : Propulsé à la Cour pour être précepteur d’un jeune duc, La Bruyère a souffert du dédain des courtisans. Il semble prendre sa revanche dans son œuvre Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle publiée à partir de 1688 en portant avec ironie des jugements intraitables sur les mœurs de la Cour.* La Bruyère est un moraliste français du XVIIème siècle. En étant précepteur du petit-fils du Grand Condé, il découvre ses contemporains et prend des notes chaque jour sous forme de remarques ou caricatures amusantes. En s’inspirant de Théophraste pour son unique œuvre : Les Caractères ou les moeurs de ce siècle, publié pour la première fois en 1688, il s’inscrit dans le mouvement littéraire appelé le Classicisme.

Cette œuvre est une critique générale de la société où il dénonce les mœurs et corrige le comportement des hommes par le biais de maximes, éthopées et de réflexions. Références : ❖ préface des Caractères - VISÉE MORALE => “On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction” - COMÉDIE SÉRIEUSE ( sorte de catharsis) => “Il (le public) peut regarder avec loisir le portrait que j’ai fait de lui d’après nature, et il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s’en corriger” - LB MET LE STYLE (placere) AU SERVICE DU BUT MORAL (docere) => “S’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent être instruites” ❖ livre V - “De la Société et de la Conservation” ART DE VIVRE en société, personnage de l’honnête homme (cultivé, ne pas paraître pour ce que l’on est pas) + portraits de pls personnages contraire aux valeurs de civilité, de politesse et de bienséance - Arrias (9) : personnage prétentieux, ridicule et hypocrite : menteur mais surtout manque de respect (il coupe la parole à ceux qui ont la connaissance) “Arrias a tout lu, a tout vu” “Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose” - Théodecte (12) : anti-modèle de l’honnête homme = personnage théâtral, sans-gêne, excessif, égocentrique, il manque de discrétion et monopolise la parole, tons de voix excessif “Il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses oreilles, c’est un tonnerre.” - Acis (7) : exemple d’un personnage précieux : langage inadapté, incompréhensible, qui se croit homme d’esprit “discours embrouillé et dépourvu de sens” “Voilà la source de votre pompeux galimatias” EN LIEN - Nicolas Boileau, L’Art Poétique (1674) “ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire vous viennent aisément” - - Jean de la Fontaine, Fables, “Le Lièvre et la Tortue” (1678) => LF met en garde certains traits de caractère peu flatteurs des humains, critique des gens trop sûrs d’eux Molière, Le Misanthrope (1666) => discours argumentatif entre Alceste et Philinte (opposition entre bienséance et hypocrisie) “et c’est n’estimer rien, qu’estimer tout le monde ❖ livre VI - “Des Biens de Fortune” ROLE DE L’ARGENT => fait fonctionner la société mais à l’origine de la décadence des hommes et de la société dans laquelle ils vivent + rapport aux biens matériels illustré par le comportement des PTS (avidité,...) = argent néfaste pour la personnalité de l’homme - Giton (83) : homme influent et arrogant, allégorie des fortunés se donnant tous les droits sur les autres “il s’arrête, et l’on s’arrête, il continue de marcher,et l’on marche : tous se règlent sur lui” “il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu’il lui dit” - Phédon (83): courtisan maladroit et effacé, comparé à un figurant, il n’est pas acteur de la comédie sociale, il dépend des autres - remarque 34 : aspect tragique de l’indifférence des Grands à l’égard du peuple “Le bon financier dont l’état consiste à s’endurcir sur la misère des autres” - Clitiphon : critique de la vanité, de l’égocentrisme et de la prétention - remarque 73 : le jeu mène à la ruine EN LIEN - Le Tricheur à l’as de carreau de Georges de la Tour, 1636-38 lien avec les péchés capitaux + comédie sociale - Molière, L’Avare (1668) : l’argent mène à l’excès Jean de la Fontaine, Fables, “Le Loup et l’Agneau” (1668) : les Grands dominent grâce à leur pouvoir et à leur argent “la raison du plus fort est toujours la meilleure” (Giton = loup / Phédon = agneau) ❖ livre VII - “De la Ville” LA VILLE COMME UN THÉÂTRE => lieu où l’on se livre à la comédie sociale les bourgeois imitent les gens de la Cour en se mettant en scène seul les apparences comptent, chacun est soumis au regard de l’autre qui est instrument de comparaison, de malveillance et de moqueries - remarque 11 : “la ville est comme un théâtre, où chacun joue un rôle” - Narcisse (12) : homme influent, qui vit comme un automate, répétant chaque jour les mêmes actions, très superficiel “Il.... »

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  • LA BRUYÈRE: Les Caractères (Fiche de lecture)

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La Bruyère affirme : « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction. »

Écrire pour instruire • Dissertation

Question de l'homme

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Nouvelle-Calédonie • Novembre 2011

La question de l'homme • 14 points

Dissertation

>  Dans la préface des Caractères , La Bruyère affirme : « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction. »

Comprendre le sujet

  • La citation de La Bruyère (à travers la préposition « pour »), et la question qui la suit (à travers le mot « but ») posent toutes deux le problème de la fonction de la littérature .
  • La Bruyère propose une thèse très claire : l'écrivain doit instruire le lecteur. On vous demande de discuter cette thèse.
  • La problématique peut être reformulée ainsi : « Le but de la littérature est-il seulement d'instruire le lecteur ? » ou « La littérature n'a-t-elle qu'une fonction didactique ? »

Chercher des idées

  • Cherchez d'abord tous les sens que l'on peut donner au verbe « instruire » .
  • Scindez la problématique en plusieurs sous-questions , en variant les mots interrogatifs : « Pourquoi la littérature est-elle efficace pour instruire ? » (inspirez-vous alors de votre réponse aux questions) ; « Quels genres sont particulièrement efficaces pour instruire ? » ; « Quels autres rôles/buts peut avoir la littérature ? » ; « Ces buts ne sont-ils pas combinables ou complémentaires ? »
  • Interrogez-vous aussi sur ce que vous recherchez, en tant que lecteur , dans la littérature.
  • En vous rappelant qu'écrire est un art , vous trouverez d'autres fonctions de la littérature.
  • Comme vous allez être amené(e) à mentionner souvent la notion d'instruction, constituez-vous une liste de mots qui s'y rapportent pour éviter les répétitions et pour trouver de nouvelles idées : informer, information ; documenter, documentation ; (r)enseigner, (r)enseignement ; former, formation ; initier, initiation ; éclaircir ; cultiver, culture ; apprendre ; leçon ; éduquer, éducation ; guider, etc.

> Pour réussir la dissertation : voir guide méthodologique.

> Choix et exploitation des exemples : voir guide méthodologique.

Dans certains paragraphes de ce corrigé, les exemples ne sont pas développés : à vous d'y inclure vos exemples personnels commentés.

[Amorce] Pourquoi écrire ? Tout écrivain doit se poser cette question. Dans sa préface des Caractères, La Bruyère donne une réponse à cette interrogation : « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction. » La négation restrictive « ne… que » donne à la formule un ton catégorique sans appel. [Problématique] Cette assertion incite à s'interroger sur le travail de l'écrivain. [Annonce du plan] Écrire n'a-t-il qu'un rôle didactique ? La littérature n'a-t-elle pas d'autres finalités, notamment celle de plaire, comme le disait déjà le poète latin Horace ? Mais au-delà de cette apparente opposition, ne doit-elle pas utiliser les moyens plaisants pour mieux instruire, dans une interaction fructueuse ?

I. Écrire pour instruire ?

Le verbe « instruire » prend de nombreuses significations. En quoi la littérature répond-elle à ces divers sens ?

1. Instruire, c'est informer

  • Instruire, c'est d'abord informer . Ainsi les écrivains, se donnent pour mission de faire part de leurs expériences de la vie [Exemples personnels].
  • Ancrés dans l'actualité, ils éclairent alors les débats qui agitent leur époque . Ils le font à travers des genres variés. Au siècle des Lumières notamment, se multiplient les essais et traités : l'Italien Beccaria compose un Traité des délits et des peines, Rousseau propose Le Contrat social … La littérature permet ainsi de mieux connaître son temps. L'information passe parfois par des moyens plus indirects : ainsi Montesquieu, dans ses Lettres persanes , peint la société de son temps sous de nombreux aspects, tout comme Beaumarchais qui dans Le Mariage de Figaro peint l'aristocratie.
  • Mais la littérature peut informer sur l'autre . Elle jette alors un regard instructif sur des périodes antérieures et joue en quelque sorte un rôle historique [Exemple personnel]. Mais elle apporte aussi des connaissances sur d'autres cultures. Ainsi aux xvi e et xviii e siècles notamment, se multiplient les récits de voyage : Jean de Léry écrit L'Histoire d'un voyage fait en terre de Brésil rapportant les coutumes des Indiens, Montaigne parle de sa rencontre avec trois sauvages venus visiter la France dans ses Essais , et, plus récemment, Claude Lévi-Strauss raconte la vie quotidienne des Indiens Nambikwara.

2. Instruire, c'est susciter un regard critique

  • Instruire, c'est aussi apprendre à traiter l'information, c'est-à-dire à jeter un regard critique sur le monde. De nombreux auteurs dépassent la simple information pour susciter la réflexion critique sur les vices de leur temps. Cette fonction de la littérature remonte à l'Antiquité : le « romancier » latin Pétrone fait dans Le Satiricon la satire des affranchis (nouveaux riches parvenus) sous les traits de son personnage Trimalcion.
  • Au xvii e siècle, La Bruyère dans ses Caractères souligne les travers de la Cour. Molière veut « attaquer par des peintures ridicules les vices de [son] siècle », La Fontaine, dans ses Fables , ridiculise les défauts de son époque [Exemple personnel + « Les Animaux malades de la peste »] . Montesquieu dénonce la vanité et les folies guerrières du roi, et, au-delà la monarchie absolue.
  • La littérature devient alors une arme de lutte contre les abus et incite le lecteur à rejoindre ces combats qui font la dignité de l'homme. Combat contre l'intolérance [exemples à développer : Candide ou L'Ingénu de Voltaire] , l'injustice, le fanatisme, le racisme [exemples personnels] , les horreurs de la guerre [exemple à développer : Si c'est un homme de Primo Levi] mais aussi, combat pour la solidarité [  La Peste de Camus, La Condition humaine de Malraux] .

3. Instruire, c'est éduquer en transformant

  • Instruire vise à donner une vision du monde , de l'homme et de sa condition en général. Les écrivains expriment leur conception du monde et de la condition humaine.
  • Ainsi, Molière, mais aussi La Bruyère, dans leur galerie de portraits, font la peinture de vices humains , à travers des types dégagés de tout ancrage dans le temps ou dans une société : il y a l'avare, le malade imaginaire, le vantard, l'hypocrite… Ces écrivains se donnent alors comme objectif de « corriger les hommes ».
  • Cette vision du monde amène le lecteur à tirer une philosophie de vie qui doit se concrétiser dans le respect de certaines valeurs . Ainsi les fables dans l'Antiquité servaient de base pour enseigner les enfants et construire une sagesse de vie, une « morale ». La littérature mène le lecteur à se transformer.

[Transition] Écrire, c'est donc bien remplir les diverses formes de l'instruction, en faisant partager ses connaissances, en dénonçant des abus mais aussi en forgeant un nouvel être.

II. Écrire n'a-t-il pas d'autres rôles ?

Mais n'assigner à la littérature qu'une fonction didactique c'est la réduire à une activité utile. Or, écrire est une activité artistique aux objectifs plus larges.

1. Écrire pour « plaire »

  • Le principe des auteurs classiques ne doit pas être tronqué : pour Molière et ses contemporains, il s'agit bien d'« instruire et [de] plaire ». « Corriger les mœurs », soit, mais « en riant » : écrire, c'est aussi divertir , pour oublier sa condition de mortel.
  • Les spectateurs vont au théâtre pour « passer un bon moment » [Exemple personnel] , les lecteurs de roman s'attachent à des personnages dont ils suivent avec émotion le parcours [Exemple personnel] . Les auteurs de romans policiers de nos jours emmènent leurs lecteurs dans un parcours plein de mystère qui les intrigue et proposent à leur sagacité une énigme à résoudre ; les nouvelles et romans fantastiques transportent dans un autre monde, dépaysent [Exemple personnel] .

2. Écrire pour procurer un plaisir esthétique

  • Un auteur peut aussi mettre sa plume au service de l' art pur et se donner comme but de créer un bel objet d'art, propre à procurer une émotion esthétique , au même titre qu'un beau tableau, qu'une belle musique.
  • Si de nombreux poètes considèrent la poésie comme « une arme » et s'engagent à travers eux [Exemple personnel] , d'autres, tels les Parnassiens, prônent « l'art pour l'art ».
  • La littérature rejoint alors les arts, au point que le poète Théodore de Banville a pu affirmer que la poésie englobait les arts et les surpassait tous : « Elle est à la fois Musique, Statuaire, Peinture, Éloquence ; elle doit charmer l'oreille, enchanter l'esprit, représenter les sons, imiter les couleurs […]. » On pense à Verlaine qui conseille dans son « Art poétique » : « de la musique avant toute chose… » ou à Horace, qui assimile la poésie à une « peinture ».

3. Écrire pour partager ses émotions

  • L'écriture peut enfin avoir pour rôle de rendre compte de ses états d'âme . Les romantiques, à travers leur poésie [Exemple personnel] , mais aussi leur théâtre [Exemple personnel] traduisent leur « mal du siècle ».
  • Les récits autobiographiques remplissent le plus souvent cette fonction : Charles Juliet en écrivant Lambeaux rend hommage à ses deux mères, mais en même temps son écriture agit comme une sorte de psychanalyse qui le libère de ses angoisses existentielles .

[Transition] Mais n'est-ce pas une erreur que de vouloir cantonner la littérature dans un rôle ? Faut-il opposer « plaire » et « instruire » ?

III. Plaire pour mieux instruire ?

Ne se crée-t-il pas au contraire une dynamique entre ces deux buts de l'écriture ? Le plaisir de l'écriture et de la lecture est en fait un outil efficace pour mieux instruire. Cette interaction est particulièrement sensible dans l'apologue , dont La Fontaine disait : « Une morale nue apporte de l'ennui ; / Le conte fait passer le précepte avec lui ». Il revendiquait le droit au divertissement : « Et si Peau d'Âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême ».

1. L'agrément et les vertus du rire pour instruire

  • L'un de ces moyens pour rendre l'instruction plus efficace est le rire , sous toutes ses formes. Rabelais, qui voulait que son lecteur ne s'arrêtât pas au simple divertissement que peut procurer la lecture de Gargantua ou de Pantagruel mais qu'il en tirât la « substantifique moelle », c'est-à-dire la teneur profonde, prévient son lecteur : « Mieux est de rire que de larmes écrire / Pour ce que rire est le propre de l'homme ».
  • Le comique prend des formes multiples , depuis la grosse farce carnavalesque [Exemple personnel + Gargantua, Pantagruel , les farces de Molière…] , jusqu'à l'humour le plus fin [Exemple personnel] en passant par l' ironie mordante, qui fait sourire, mais qui oblige aussi le lecteur à la réflexion pour « interpréter » le message indirect [Exemple personnel + contes philosophiques de Voltaire, « De l'esclavage des nègres » de Montesquieu] .

2. Les vertus pédagogiques du dépaysement

  • Pour instruire le lecteur sur le monde et sur l'Autre, les écrivains jouent de l' efficacité pédagogique du dépaysement . C'est le procédé de l'œil neuf qui décape notre vision du monde et nous engage, tout en nous divertissant, à la réflexion.
  • Que ce soit à travers les romans picaresques [Exemple personnel] , les récits de science-fiction [Exemple personnel d'utopie, de contre-utopie] , les récits de voyages (réels ou fictifs, comme les Lettres persanes, Les Voyages de Gulliver ou Micromégas), l'écrivain fait découvrir des mondes nouveaux qui enchantent mais dont la comparaison avec le nôtre est instructive . En effet, elle dévoile les vertus et les valeurs d'autres civilisations mais révèle aussi les vices de notre monde [Exemple personnel] .
  • À cet égard, le roman d'apprentissage entraîne les personnages dans des aventures où ils se « frotteront » à plusieurs milieux, plusieurs sociétés et forme ainsi autant le héros que le lecteur [Exemple personnel] .

3. De la variété avant toute chose

  • L'efficacité pédagogique de l'écriture tient plus globalement à la variété et à la vivacité , pour ne pas lasser le lecteur et pour maintenir son esprit en éveil. Pour cela, les écrivains disposent de nombreuses ressources.
  • Pour mieux instruire, il convient alors de combiner les genres de l'argumentation directe [Exemple personnel] et de l'argumentation indirecte, en s'adaptant au public visé . À un enfant conviendra le genre court et imagé de la fable ; au lecteur amateur de péripéties conviendra le roman ; à celui qui aime la fantaisie, les dialogues amusants comme L'Histoire comique des États et Empires du Soleil Cyrano de Bergerac ; aux penseurs les traités et les essais.

Si l'on peut concéder à La Bruyère qu'écrire a fréquemment pour but d'instruire, on lui objectera que la littérature ne saurait se réduire à une fonction unique, sous peine de perdre sa richesse. Une intention pédagogique ou didactique trop envahissante révèle la méconnaissance de la clé du succès énoncée par le poète Horace : « Il obtient tous les suffrages celui qui unit l'utile à l'agréable, et plaît et instruit en même temps. »

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Commentaire et dissertation

Commentaire et dissertation

La Bruyère. Jean de La Bruyère est l’auteur des Caractères . C’est un auteur classique , du XVIIème siècle. Nous nous proposons dans une brève fiche de revenir sur sa vie et sur son oeuvre.

On voit le portrait de Jean de La Bruyère.

1. La jeunesse

  • D’abord, Jean de la Bruyère naît à Paris, en août 1645.
  • Sa famille appartient à la petite bourgeoisie.
  • Ensuite, il reçoit une bonne éducation. En effet, il étudie les langues anciennes (latin et grec) mais aussi étrangères (l’allemand).
  • Puis, il entreprend des études de droit à l’issue desquelles il devient avocat.
  • En 1673, il achète un office de trésorier des finances (à Caen). Mais comme il a beaucoup de temps libre, il lit et réfléchit et ce jusqu’en 1684.

2.La Bruyère et les Condé

  • Puis, en 1684, La Bruyère devient précepteur du Duc de Bourbon. (il est le petit-fils du grand Condé) C’est alors que La Bruyère trouve un terreau propice à son observation à l’hôtel des Condé à Paris comme au château de Chantilly, il est en contact avec les courtisans. Mais La Bruyère se nourrit avant tout de l’observation de la famille Condé qu’il peint de manière très satirique.
  • Or, en 1686, ce préceptorat s’achève mais La Bruyère demeure secrétaire. D’ailleurs, il voit dans cette occupation subalterne une injustice, au regard de ses qualités et de son mérite personnel.

3. La Bruyère et Les Caractères

  • Ainsi, de cette expérience parmi les Grands de France, La Bruyère va nourrir Les Caractères ou les moeurs de ce siècle en 1688.
  • D’une part cette parution lui permet de trouver une revanche sur l’injustice de la naissance mais, d’autre part, elle révèle de grandes qualités littéraires de portraitiste à la plume acerbe.
  • D’ailleurs, l’oeuvre connaît un grand succès. A mesure que les éditions se succèdent, sont révélées les noms de ces caractères à clefs.

4. Biographie : la consécration

  • Or, Lil se crée des ennemis avec les Caractères . En premier lieu, ceux qui sont visés par les portraits satiriques, en second lieu, les Modernes qu’il brocarde également.
  • En 1693, il est élu à l’Académie Française. (Pour lire le discours sur le site de l’Académie Française, cliquez ICI .)
  • Il meurt d’une crise d’apoplexie en 1696 . Une nouvelle édition des Caractères paraîtra à titre posthume.

Nous espérons que cette fiche biographique et bibliographique te sera utile. N’hésite pas à poster tes remarques et questions dans les commentaires en dessous. Merci de ta lecture!

– Analyse des Caractères

– Commentaire des Caractères 27 et 29 (livre 10, « du souverain ou de la république »)

– Gnathon (explication linéaire)

– Fiche sur le mouvement classique

– Les Caractères de La Bruyère (texte intégral + PDF)

– Fiche: Qu’est-ce qu’un caractère?

2 réflexions sur « la bruyère »

Une aide précieuse, merci.

Bonjour Carole, Merci de ce petit commentaire.

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La Bruyère - 1ère - La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Sitographie et ressources

jeudi 13 janvier 2022 , par Cécile LE CHEVALIER

Ce dossier consacré à La Bruyère fait partie d’un ensemble portant sur l’objet d’étude « Littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle » , au programme des classes de 1ère des voies générale et technologique.

Vous y trouverez les ressources pédagogiques et multimédia les plus immédiatement utiles pour faciliter :

  • l’étude de l’œuvre au programme,
  • l’approche de la thématique du parcours associé.

Plus largement, un parcours m@gistère Travailler les œuvres au programme de 1ère en lettres https://magistere.education.fr/ac-versailles/course/view.php?id=9450 est ouvert à votre intention.

Il est accessible à tout professeur en auto-inscription. Il doit faire progressivement l’objet d’une mise à jour.

Il propose :

  • pour chaque objet d’étude,
  • pour chaque auteur et chaque œuvre du programme,
  • des pistes pour la mise en œuvre de l’étude de l’œuvre intégrale et du parcours associé.

Il a vocation à devenir pour l’ensemble des professeurs de l’académie :

  • un atelier collaboratif d’expérimentation pédagogique,
  • un espace d’échange et de mutualisation,
  • une vaste base de données de documentation pédagogique pour les classes de 1ère.

Sur le site de Gallica - BnF

Sur la page des lettres, sur odysseum, sur france culture, sur france inter, des conférences.

  • Sur Lumni Enseignement (accessible pour les enseignants et leurs classes via l’Éduthèque)
  • Les Caractères de La Bruyère
  • voie générale : livres V à X / La comédie sociale
  • voie technologique : livre XI « De l’Homme » / Peindre les hommes, examiner la nature humaine
  • Présentation de l’auteur et de l’œuvre  : https://gallica.bnf.fr/essentiels/la-bruyere
  • Les Caractères de La Bruyère en ligne (téléchargeables aux formats EPUB et PDF) https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k5493831p
  • «  Les Caractères de La Bruyère »  : https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article601
  • « La figure du moraliste au XVIIe siècle »  : https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article635
  • « Le moraliste et l’esthétique de la brièveté »  : https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article634
  • «  Les Caractères de La Bruyère (Chap. V à XI) - Une œuvre en tension »  : https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article1840 - Communication faite par Patrick Dandrey dans le cadre de « la Journée La Bruyère » du 21 avril 2022.
  • Le dossier «  Les Caractères  : La Bruyère, juge de la société de son temps »  : https://eduscol.education.fr/odysseum/les-caracteres-la-bruyere-juge-de-la-societe-de-son-temps
  • « Théophraste par Jean de La Bruyère »  : https://eduscol.education.fr/odysseum/theophraste-par-jean-de-la-bruyere
  • « Du critère de la misogynie appliqué au XVIIe siècle :  le cas de La Bruyère »  : https://eduscol.education.fr/odysseum/du-critere-de-la-misogynie-applique-au-xviie-siecle-le-cas-de-la-bruyere

Des émissions radiophoniques

  • 1. “Je rends au public ce qu’il m’a prêté” (58 min)
  • 2. Le naturel existe-t-il ? (58 min)
  • 3. “Tu es grand, tu es puissant : ce n’est pas assez” (57 min)
  • 4. Luxe, calme et inégalité (57 min)
  • https://www.franceculture.fr/emissions/le-gai-savoir/les-caracteres-la-bruyere
  • https://www.franceinter.fr/emissions/ca-peut-pas-faire-de-mal/ca-peut-pas-faire-de-mal-30-mars-2013
  • première partie : https://video.ac-paris.fr/mp4/2021-10/montage_la_bruyere_partie01_hd.mp4
  • deuxième partie : https://video.ac-paris.fr/mp4/2021-10/montage_la_bruyere_partie_2_rectifiee_hd.mp4

Des ressources pédagogiques

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Les Caractères, La Bruyère : fiche de lecture

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Voici un résumé et une analyse des livres V à X des Caractères (1688) de Jean de la Bruyère , au programme du bac de français avec le parcours « La comédie sociale » .

La Bruyère présente ses Caractères comme la simple continuation des Caractères de Théophraste , auteur grec du IVème siècle avant Jésus-Christ. Mais La Bruyère enrichit et dépasse le texte source pour élaborer un véritable chef-d’œuvre.

Comme le souligne le sous-titre « Les Mœurs de ce siècle », ses remarques dressent un tableau des mœurs et des hommes du XVIIème siècle , mais elles tendent aussi à l’ universalité et à l’ intemporalité car derrière chaque portrait se cache la peinture d’un type humain .

Les caractères est une œuvre qui s’inscrit dans le courant du classicisme .

Lectures linéaires sur Les Caractères de La bruyère :

  • Gnathon, Les Caractères : analyse (XI, 121)
  • Giton, Les Caractères : analyse (VI, 83)
  • Phédon, Les Caractères : analyse (VI, 83)
  • Arrias, Les Caractères : analyse (V, 9)
  • Remarque 74, « De la cour » : analyse (VIII, 74)
  • Théophile, Les Caractères : analyse (IX, 15)
  • Pamphile, Les Caractères : analyse (IX, 50)

Pour les séries techno :

  • Fiche de lecture du livre XI des Caractères

Dissertation sur Les Caractères :

  • En quoi, dans les livres V à X des Caractères, l’art de la mise en scène sert-il le projet du moraliste ?

Analyse en vidéo :

Qui est Jean de La Bruyère ?

Né en 1645, Jean de La Bruyère est un écrivain du XVIIème siècle , auteur d’une œuvre unique, Les Caractères , qui connaît un succès retentissant dès sa publication en 1688 et connaît plusieurs éditions augmentées jusqu’en 1696.

Moraliste du Grand siècle qui peint l’âme humaine, il s’inscrit dans le sillage de Montaigne, Pascal et La Rochefoucauld.

Dans la célèbre querelle des Anciens et des Modernes, il prend parti pour les Anciens dont il prône l’imitation.

Comment résumer les livres V à X des Caractères ?

Dans De la société et de la conversation (livre V) , La Bruyère évoque l’art d’être en société . Il dresse le portrait de personnages contraires aux valeurs de civilité, de politesse et d’honnêteté.

Dans Des biens de fortune (livre VI), le moraliste met l’accent sur le rôle de l’argent qui déstabilise l’ordre social et crée des différences de fortune ne reposant pas sur le mérite .

Dans De la ville (livre VII) , il dépeint la ville comme un théâtre où tout est caché, masqué. Les hommes sont rattachés les uns aux autres par le «  regard  », instrument de comparaison, de malveillance et de moquerie.

Dans De la Cour (VIII) , La Bruyère présente le tableau satirique de la cour de Louis XIV.  Il s’agit d’une société superficielle , soumise au culte des apparences. Il décrit un monde impitoyable où les destinées sont soumises aux lois du hasard et où le destin d’un favori peut être brisé soudainement. 

Dans Des Grands (IX) , le moraliste dresse le portrait des hommes de la haute noblesse , orgueilleux, vaniteux, imprévisibles et corrompus. L’auteur oppose le rang social et le mérite.

Dans Du Souverain ou de la République (livre X) , il critique la guerre et adresse des conseils aux dirigeants et au roi.

Quels sont les thèmes importants dans les livres V à X des Caractères de La Bruyère ?

L’honnête homme.

Dans Les Caractères , La Bruyère fait le portrait de l’honnête homme (idéal de l’homme au XVIIème siècle) : un homme mesuré, convenable, cultivé, qui n’essaie pas de paraître pour ce qu’il n’est pas.

Ainsi, les portraits satiriques sont à lire comme des contre-modèles de l’honnête homme .

Par exemple, Théodecte (V, 12) est trop théâtral. Il veut être le centre de tout et a des gestes et des tons de voix excessifs, qui manquent de discrétion. Narcisse (VII,12) ne se soucie que de lui-même.

L’honnête homme, au contraire, se caractérise par sa modestie , sa mesure et sa maîtrise des relations sociales et de la conversation (livre V, « De la société et de la conversation »).

Le théâtre du monde

La Bruyère représente le monde comme un théâtre , thème traditionnel dans la littérature moraliste du XVIIème siècle.

Le monde est théâtral car chacun met en scène sa richesse et sa fortune, dans une société régie par l’artifice et la superficialité .

Ainsi, le regard est omniprésent dans Les Caractères . Tout est spectacle et destiné à être vu  : «  L’on se donne à Paris (…) pour se regarder au visage et se désapprouver les uns les autres  » (VII, remarque 1). La Bruyère décrit même un «  spectateur de profession  » (VII, remarque 13) qui passe sa vie à fréquenter la Cour et la ville pour voir et être vu.

Sur cette scène, chaque courtisan est un acteur «  maître de son geste, de ses yeux et de son visage  » (VIII, remarque 2).

Cette comédie sociale est néfaste car l’art de la dissimulation détruit le « naturel », très important au XVIIème siècle.

La Cour et la ville

Dans le livre VIII, La Bruyère s’intéresse particulièrement à deux espaces qui amoindrissent les vertus de l’homme et font ressortir ses vices : la Cour et la ville.

Pour La Bruyère, ce sont les lieux du changement perpétuel . Rien n’y est stable, tout y est en mouvement, ce qui ne peut que déplaire au moraliste qui souhaite l’équilibre, la raison, et la perpétuation de la tradition.

Le champ lexical de l’agitation caractérise par exemple le portrait de Cimon et Clitandre qui «  portent au vent, attelés tous deux au char de la fortune, et tous deux fort éloignés de s’y voir assis  ». (VIII, remarque 9)

La Cour et la ville sont également dominées par la figure de la Roue de Fortune qui fait et défait les destins à l’aveugle.

Celui qui vient d’être placé à un nouveau poste en sera rapidement déchu (VIII, remarque 32).

Dans ces espaces, les hommes sont en esclavage  : «  Qui est plus esclave qu’un courtisan assidu, si ce n’est un courtisan plus assidu  » (VIII, remarque 69)

Dans le livre VI « Des biens de Fortune », La Bruyère dénonce la supériorité de l’argent sur la vertu .

En effet, l’argent perturbe l’ordre social censé être régi par le mérite aristocratique.

Ainsi, Giton représente l’allégorie des fortunés se donnant tous les droits sur les autres en raison de sa richesse (VI, remarque 83). Celle-ci ne semble pourtant pas le fruit d’un travail abondant : « « il dort le jour, il dort la nuit » !

L’argent est devenu un instrument de décadence . Dans une société où l’argent est le fondement de l’individu, celui qui n’en possède pas est exclu, comme Phédon que la pauvreté rend inapte à toute interaction sociale (VI, remarque 83). 

L’art de gouverner

Dans le livre X « Du Souverain ou de la République », La Bruyère réfléchit au meilleur gouvernement possible. 

Il critique la tyrannie, «  manière la plus horrible et la plus grossière de se maintenir  » (X, 2) ainsi que la guerre et le désir de conquête de certains princes (X, remarques 9 et 10).

Le roi doit être le «  Père du peuple  » (X, remarque 27) et assurer la paix et la tranquillité publique au lieu de poursuivre sa gloire personnelle (X, remarque 24).

Dans la remarque 29, La Bruyère représente même le Roi comme un berger qui conduit son peuple avec justice, fermeté mais surtout sobriété et humilité. Le prince idéal doit avoir «  une parfaite égalité d’humeur  », «  le cœur ouvert et sincère  » (X, 35), le sens de la mesure, le souci de tous et de chacun. On reconnaît aisément dans cette remarque la transposition de l’idéal de l’honnête homme en politique.

Le Roi doit aussi savoir s’entourer. Quand il sélectionne ses ministres , c’est en songeant à ceux qu’aurait choisis son peuple (X, remarque 23) : «  C’est un extrême bonheur pour les peuples quand le Prince admet dans sa confiance et choisit pour le ministère ceux qu’ils auraient voulu lui donner s’ils avaient été les maîtres  ».

Quelles sont les caractéristiques de l’écriture de La Bruyère ?

Dans les Caractères, La Bruyère veut étudier l’homme et l’âme humaine.

Pour cela, il adopte une écriture prenant la forme de maximes souvent brèves, faisant penser aux Maximes de La Rochefoucauld (1665) , un autre célèbre moraliste du XVIIème siècle.

Les maximes correspondent à une affirmation à valeur universelle , au présent de vérité générale : «  Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun » (V, remarque 1). C’est une écriture qui vise la clarté mais aussi l’ abstraction comme le montre l’important vocabulaire philosophique.

Mais Les Caractères relèvent avant tout d’une écriture satirique .

La Bruyère a souvent recours au portrait en action qui lui permet de brosser rapidement une caricature .

La juxtaposition de propositions et les énumérations créent un effet cumulatif qui montre la démesure et l’impolitesse choquante des personnages décrits («  il rit, il crie, il éclate  » ou «  il mange, il boit, il conte, il plaisante  » dans le portrait de Théodecte, livre V, remarque 12). 

Que signifie le parcours « La comédie sociale » ?

Dans Les Caractères , La Bruyère dénonce la comédie sociale :  sur le théâtre du monde, chacun essaie de paraître pour ce qu’il n’est pas . Les hommes vivent dans l’hypocrisie permanente et s’éloignent de l’idéal de l’honnête homme.

Le monde est un théâtre

La Bruyère invite le lecteur à être le spectateur amusé d’une comédie sociale.

Cette comédie a une scène   : la Cour et la ville . Ce sont les lieux de la superficialité et de l’artifice.

Quand Arfure, dont le mari s’est enrichi, arrive à l’église, c’est dans «  un char  » et en portant une robe à «  lourde queue  », comme dans une scène de spectacle baroque. (VI, remarque 16)

Cette comédie possède également ses acteurs , les courtisans , «  vrais personnages de comédie  » (IX, 50) qui maîtrisent leur rôle à la perfection.

Le champ lexical du regard, omniprésent dans Les Caractères, suggère que les hommes sont tous respectivement acteurs et spectateurs de leur propre vie.

Une écriture théâtrale

Pour mieux dénoncer la comédie sociale, l’ écriture de La Bruyère se fait volontiers théâtrale .

C’est ainsi que certaines remarques adoptent la forme de dialogues , comme dans le portrait d’Acis : «  Que dites-vous ? Comment ? Je n’y suis pas ; vous plairait-il de recommencer ? J’y suis encore moins. Je devine enfin : vous voulez, Acis, me dire qu’il fait froid  ». (V, remarque 7)

D’autres portraits s’apparentent à de véritables saynètes de comédie , tel celui d’Arrias qui se termine par un coup de théâtre : Arrias énonce des erreurs qu’il affirme avoir apprises de Séthon alors que Séthon se trouve justement en face de lui ! (V, remarque 9)

La satire sociale

Derrière la comédie sociale, se cache néanmoins la satire sociale .

L’hypocrisie, la rivalité, la jalousie pointent sous l’artifice et la superficialité.

«  L’air de Cour est contagieux  » écrit La bruyère dans la remarque 14 du livre VIII. Cette métaphore de la maladie suggère que ce théâtre du monde, amusant à regarder, n’en reste pas moins un espace de corruption et de déchéance .

Tu étudies Les Caractères de La Bruyère ? Regarde aussi :

  • Les Fables, La Fontaine
  • Lettres persanes, Montesquieu
  • Les liaisons dangereuses, Laclos
  • Les Fausses confidences, Marivaux
  • L’île des esclaves, Marivaux
  • Tartuffe, Molière

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Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 14 ans.

Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries Techno ici.

8 commentaires

Bonjour madame, il me faudrait de l’aide pour faire une fiche de commentaire linéaire pour les maximes 63 64 65 66 des caractères de la bruyère du chapitre de la cour merci bonne journée

Bonsoir, Madame. Je dois faire une dissertation dont le sujet est  » Les personnages des Caractères sont tous négatifs et irréalistes ». Comptant seulement les personnages des chapitres VI, VIII et X, avec 2 grandes parties et 3 sous-parties de chaque. Pourriez-vous m’aider s’il vous plaît ?

Bonjour je voulais savoir, y a-t-il une deuxième remarque en rapport avec « l’agitation » dans le chapitre 11 ? Merci

Bonjour, Je dois faire une rédaction sur le sujet » Dans quelles mesures peut-on considérer que La Bruyère est un moraliste pessimiste » et j’ ai du mal à trouver deux parties autres que de départager les livres 5,6,7, et 8,9,10. Auriez-vous une proposition? Merci

Bonjour, l’écrit du bac de français est dans 3 jours et je voulais savoir si les thématiques que vous présentez pour les Caractères sont suffisantes pour la dissertation. Ou est ce que je dois chercher et apprendre d’autres thématiques pour réussir la dissertation si jamais elle tombe sur la littérature d’idée ? Merci d’avance.

Bonsoir Madame, J’ai le texte Spectateur de profession de La Bruyère à l’oral du bac de Français. Je suis embarrassée avec ce texte, pourriez vous m’aider ?

Bonjour Madame, je rencontre beaucoup de difficulté en français, auriez vous des méthodologies pour y réussir pour le Bac. Je suis actuellement en 1ère. S’il vous plaît.

Merci pour votre compréhension.

Bonjour Jenny, Pour reprendre la méthodologie pas à pas, je te conseille de te procurer mon livre « Réussis ton bac de français » et de t’inscrire pour recevoir mes 10 vidéos gratuites. Elles vont te permettre de consolider tes bases.

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séquence sur Les Caractères de La Bruyère

mis à jour le 26/01/2014

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Une séquence en seconde qui permet une première approche de l'objet d'étude "genres et formes de l'argumentation aux XVIIème et XVIIIème siècles" à travers l'étude des Caractères de La Bruyère. La séquence est conçue pour permettre un réinvestissement régulier des apprentissages dans un projet d'écriture : créer les "caractères du XXIe siècle". Le déroulement précis, séance par séance, ainsi que les documents complémentaires, sont ici proposés.

mots clés : La Bruyère , Les Caractères , séquence , argumentation

plan de dissertation la bruyere

  • Connaître les caractéristiques de formes argumentatives variées : saynète, maxime, portrait chez La Bruyère ; dans des œuvres complémentaires : lettre, fable, peinture...
  • Repérer des faits de style : l'accumulation, la question rhétorique, l'effet de "pointe", la satire.
  • Aborder la technique du commentaire : règles formelles et introduction
  • Écriture de Caractères : maîtriser des stratégies argumentatives, s'approprier des faits de style.

DÉROULEMENT

Séance 1 : les caractères dans leur temps....

Introduction aux Caractères et à la séquence ; rappels sur le XVIIe siècle, le classicisme...

Séance 2 : Évaluation

Évaluation de la lecture des Caractères (avec livre et fiches de lecture)

Séance 3 : Le rire est-il intemporel ?

  • la satire ; l'argumentation par le rire
  • la saynète ; la multiplication de saynètes
  • Arrias, "De la société et de la conversation", remarque 9
  • Ménalque, "De l'homme", rq. 7
  • Entrée par la mise en voix de Philippe Lejour ( Huit Caractères , disponibles sur YouTube)
  • Le Comte de Brancas (qui a inspiré Ménalque à La Bruyère) dans une lettre de Mme de Sévigné

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Séance 4 : Écriture d'une saynète

  • Travail de groupe (3 ou 4 élèves) : écrire une saynète comique et satirique à partir d'un caractère observé dans votre quotidien (sauf parents !)

Correction de l'évaluation de lecture

Séance 5 : initiation au commentaire.

  • Au travers de l'exemple de Ménalque : Qu'est-ce qu'un commentaire de texte ?
  • Les étapes de l'introduction d'un commentaire.

Séance 6 : Au-delà du contexte, l'Homme est-il toujours le même

  • questions rhétoriques
  • esthétique de la brièveté
  • "Du cœur" rqs 4-6-7-8-9-10, - « Des femmes » rq 80
  • "De la société et de la conversation" rq 83
  • "De l'homme" rq 116
  • sélection de maximes de La Rochefoucauld
  • lecture cursive : trois Pensées de Pascal

Séance 7 : Écriture d'une maxime

  • Travail en binômes : formuler une réflexion à la manière de La Bruyère et La Rochefoucauld sur les comportements des gens avec les technologies du XXIe siècle (réseaux sociaux, messagerie instantanée, smartphones...)

Séance 8 : Un portrait est-il gravé dans le marbre ?

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  • l'éloge et le blâme
  • l'accumulation
  • la "pointe "
  • Giton et Phédon, "Des biens de fortune" rq 83
  • Iphis, "De la mode" rq 14
  • Peinture élogieuse de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud : argumentation picturale

Séance 9 : Écriture d'un portrait satirique

  • Travail individuel : Écriture d'un portrait à charge (blâme) d'une personnalité du XXIe siècle (acteurs, chanteurs, présentateurs... pas de politique).
  • Consigne : essayer de trouver une "pointe" à son portrait.

Séance 10 : Évaluation de fin de séquence

Séance 11 : qu'est-ce qui résiste le mieux au temps : l'argumentation directe ou indirecte .

  • L'argumentation indirecte, avec l'exemple du détour par l'animal-symbole.
  • Débat en classe : Quelle argumentation est la plus intemporelle, celle qui emploie le détour par l'animal ou celle à la manière de La Bruyère ?
  • "De la Cour" rq 36
  • "Des Grands" rq 13
  • Connaissez-vous vraiment "Le Corbeau et le Renard" ?
  • Et vous, êtes-vous manipulés ? Ouverture sur l'argumentation indirecte dans la publicité (au travers de l'animal).
  • Une évolution très positive de l'appréciation par les élèves de cette œuvre qui leur avait paru au départ plutôt aride, et qu'ils se sont appropriée, avec laquelle ils ont fini par dialoguer.
  • Des difficultés dans la mise en place de la publication par les élèves de leurs écrits sur e-lyco, liées à leur méconnaissance de l'outil, pour lesquelles il a fallu faire plusieurs mises au point.
  • Mais de très agréables surprises dans leurs productions, avec une réelle prise de distance vis-à-vis de la société dans laquelle ils vivent.

Camille Migeon-Lambert, lycée Bellevue, Le Mans

information(s) pédagogique(s)

niveau : 2nde

type pédagogique : scénario, séquence

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes :

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COMMENTS

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  2. Les Caractères La Bruyère 5 sujets de dissertation possibles au bac de

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  10. La Bruyère affirme : « On ne doit parler, on ne doit ...

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  22. séquence sur Les Caractères de La Bruyère

    La séquence est conçue pour permettre un réinvestissement régulier des apprentissages dans un projet d'écriture : créer les "caractères du XXIe siècle". Le déroulement précis, séance par séance, ainsi que les documents complémentaires, sont ici proposés. mots clés : La Bruyère, Les Caractères, séquence, argumentation.

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    Texte A. Chacun se trompe ici-bas. On voit courir après l'ombre Tant de fous, qu'on n'en sait pas La plupart du temps le nombre. Au chien dont parle Ésope il faut les renvoyer. Ce chien, voyant sa proie en l'eau représentée, La quitta pour l'image, et pensa se noyer ; La rivière devient out d'un coup agitée.