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Faire une dissertation en sociologie

✍️ Des soucis pour la rédaction d’une dissertation sociologique ? 🤝 Retrouvez ici de bons conseils sur la méthodologie pour faire une dissertation en sociologie.

Bien des étudiants en sociologie ont échoué à leurs concours ou à leurs examens faute de ne pas avoir bien maîtrisé la dissertation. Il s’agit d’un exercice d’argumentation qui développe une idée ou une résolution de problématique. Comme pour les autres filières, effectuer une dissertation en sociologie nécessite de suivre une méthodologie bien structurée, incluant introduction, développement et conclusion. Retrouvez dans cet article comment rédiger les différentes parties d’une dissertation en sociologie.

Introduction de la dissertation sociologie

L’introduction tient un rôle crucial dans une dissertation sociologique, car, si de nombreux professeurs se contentent d'une lecture en diagonale, c’est généralement cette partie qu’ils lisent en intégralité. Voilà pourquoi chaque phrase doit être bien réfléchie. Voici ce qu’une introduction doit contenir :

C’est la première phrase de la dissertation en sociologie. Elle doit donner au lecteur l’envie de continuer à lire. Pour accrocher le correcteur, il faut que celle-ci soit originale. Évitez de commencer directement par le sujet. Plusieurs alternatives sont envisageables, à savoir un événement historique, une actualité, une statistique, etc. Faites en sorte de donner une ou plusieurs informations précises, surtout si vous choisissez d’entamer cette partie avec une actualité. Pour un rendu de qualité, passer par une aide à la dissertation de sociologie est indispensable.

La définition des termes du sujet

C’est dans cette partie que l’on fait un aperçu sur ce qui va être abordé dans la dissertation de sociologie.  L’étudiant prépare le lecteur à l’annonce de la problématique.

La problématique

Dans cette partie de l’introduction, une ou des questions sont à poser. Le but est d’évaluer la capacité de l’étudiant à proposer une thèse. Les problématiques résument en quelque sorte votre pensée par rapport au sujet. C’est ce que vous allez défendre tout le long de la dissertation de sociologie. Parfois, la problématique est annoncée sous forme de phrase affirmative. Dans ce cas, il faut savoir susciter ce doute qui sera levé prochainement dans le devoir.

L’annonce du plan

Dans une dissertation sociologique, le plan est annoncé de manière claire. Il peut contenir 2 ou 3 parties, voire plus. Il existe plusieurs types de plans, mais les plus utilisés sont :

  • Le plan chronologique : il s’agit en général d’une énumération de date, mais aussi des événements suivant un ordre chronologique. 
  • Le plan thématique : c’est le plan de dissertation le plus répandu (le numéro et le nom du sujet ; la séquence des sujets).
  • Le plan binaire : les schémas les plus courants sont oui/non, avantages/inconvénients, pour/contre, etc.

Développement

C’est dans cette partie d’une dissertation sociologique qu’on développe le plan annoncé dans l’introduction. Quel que soit le type de structure (thématique, chronologique ou binaire), le développement doit suivre une logique. Pour cela, il faut que les idées soient cohérentes.

Avant chaque partie, un bref chapô est nécessaire en guise d’introduction. Toutefois, vous devez faire une petite annonce de la sous-partie pour être plus explicite.

Peu importe la taille de la dissertation, un équilibre visuel est de mise. Plus précisément, les parties doivent avoir à peu près la même longueur. Le mieux serait de se limiter à 2 ou 3 idées à développer pour une sous-partie.

Chaque sous-partie ou paragraphe doit suivre une structure bien définie pour que la lecture soit fluide. Voici une préconisation :

Faire un ou deux exemples est nécessaire. Il peut s’agir d’un événement, une citation, des statistiques, etc. L’exemple permet d’appuyer une idée dans une dissertation de sociologie.

Comment faire une dissertation de sociologie ? N’hésitez pas à rédiger une brève conclusion pour chaque partie, même si cela paraît redondant. C’est une transition vers la partie suivante. Cependant, cette conclusion n’est pas nécessaire pour passer à dernière partie de la dissertation en sociologie, qui est la conclusion. Consulter des exemples de corrigés de dissertation de sociologie est conseillé. Des fichiers PDF ou autres formats sont disponibles en ligne.

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Une dissertation de sociologie doit systématiquement contenir une conclusion. C’est un récapitulatif de tout ce qui vient d’être abordé dans le développement. L’idéal serait d’y penser dès le début de la rédaction. Cela peut aider à ne pas se perdre par rapport à l’objectif de la dissertation en sociologie.

Les deux ou trois premières phrases consistent à rappeler la thèse de départ au lecteur. Elles permettent de confirmer que la ou les problématiques dans l’introduction ont été bien résolues. Viennent ensuite la ou les phrases d’élargissement de sujet. Il est important d’amener le correcteur vers un nouveau sujet de réflexion en tenant compte d’une logique de démonstration.

Avant de rendre votre dissertation de sociologie, passez au moins 10 à faire de la relecture. Vérifiez qu’il n’y a plus de fautes (orthographe, grammaire, syntaxe, etc.). Veillez à ce que vous n’ayez rien oublié (citations, références, etc.). Voilà comment faire une dissertation de sociologie.

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La méthodologie d’un mémoire est l’ensemble des étapes telles que la recherche bibliographique, la définition de la problématique, l’agencement de l’argumentation et les méthodes de rédaction.

La méthodologie de recherche se fait généralement en plusieurs étapes : rédaction de l’introduction, résumé, analyse et rédaction, correction et édition de la méthodologie de recherche.

Plusieurs points sont à mentionner lors de la description de la méthodologie, à savoir les participants, les informations à collecter, les outils de recherche, le déroulement, les moyens pour analyser les données, la durée, etc.

La méthode est la façon d’expliquer une pensée, démontrer une pensée… alors que la méthodologie consiste à étudier les méthodes pour mener une recherche.

Il faut être méticuleux et concis dans les argumentations. Suivez une méthodologie pertinente et bien étudiée.

Une dissertation sociologique doit contenir une introduction, un développement et une conclusion.

La meilleure manière de reformuler le sujet d’une dissertation sociologique est de poser des questions : qui, que, comment, pourquoi, quand, etc.

Respectez les 3 parties d’une introduction (introduction, développement et conclusion). Rédigez une accroche pertinente et efficace.

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La dissertation en sciences économiques et sociales

Introduction :

L’épreuve finale de la spécialité en SES dure 4 heures . Vous devez choisir l’une des deux épreuves qui vous sont proposées :

  • la dissertation , que nous allons présenter, se compose d’un sujet et d’un dossier de 4 documents en règle générale ;
  • l’ épreuve composée s’articule autour de 3 parties mêlant une question de mobilisation de connaissances, l’étude d’un document et un raisonnement appuyé sur un dossier documentaire.

Dans cette fiche de méthode, nous allons présenter la dissertation de sciences économiques et sociales. Afin de réussir cette épreuve finale de spécialité, il faut avant tout s’entraîner et adopter les bons réflexes. La dissertation est souvent l’épreuve la plus redoutée. Elle fait autant appel à vos compétences d’analyse et de réflexion qu’à votre capacité à problématiser un sujet et à organiser une réponse équilibrée. Elle nécessite donc une solide préparation. Le candidat doit apprendre à répartir son temps afin de bien cerner tous les aspects de son sujet. Ce dernier concerne un point essentiel d’un chapitre du programme.

Pour appréhender cette épreuve, nous analyserons tout d’abord quels en sont les attendus et les caractéristiques avant de voir comment s’articulent les différentes phases d’analyse et de rédaction.

Les attendus et les caractéristiques de l’épreuve

Nous allons présenter les attendus de la dissertation qui guideront votre évaluation. Voici les consignes officielles :

Il est demandé au candidat :

  • de répondre à la question posée par le sujet  ;
  • de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;
  • de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier  ;
  • de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique approprié à la question et en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’ équilibre des parties .

Enfin, on tient également compte, dans la notation, de la clarté , de l’ expression et du soin apporté à la présentation.

Ces consignes officielles servent de grille pour vous évaluer.

Les attentes formelles de l’épreuve

La dissertation est un exercice de style répondant à de nombreuses exigences formelles sur lesquelles nous allons insister.

  • L’introduction

D’abord, il faut que votre introduction comporte une accroche qui permet de mettre en avant l’intérêt du sujet proposé. Il peut s’agir d’un fait d’actualité, d’un paradoxe montrant la complexité du sujet ou bien d’un événement plus ancien montrant sa profondeur historique. Vous pouvez également utiliser une donnée du document qui vous interpelle.

Ensuite, il convient d’entrer dans votre sujet en effectuant une présentation . Elle permet d’expliquer clairement ce que le sujet vous demande de faire. Il s’agit donc de reformuler l’idée générale en montrant sa portée et ses limites. Vous incorporez alors les définitions des notions importantes tout en gardant un ton neutre. Il faudra également que vous déterminiez dans quel cadre s’inscrit ce sujet : se cantonne-t-il à une époque donnée ou à un espace précis ?

  • Cette étape de présentation est décisive puisque vous mettez en avant votre capacité d’analyse du sujet tout en mobilisant suffisamment de connaissances. Elle permet d’amener la problématique.

La problématique est le troisième temps de l’introduction venant après la présentation. Elle peut par exemple commencer ainsi : «  Tout cela nous amène à nous demander en quoi, comment, dans quelle mesure…  ». Attention, cette problématique est différente du sujet donné : il s’agit d’une question qui permet d’organiser la réflexion d’ensemble et qui s’appuie sur des notions complémentaires non présentes dans votre sujet.

Enfin, vous devez effectuer l’ annonce du plan , sans entrer dans le détail de vos parties. Il convient d’adopter un style direct et synthétique. Par exemple : «  Dans un premier temps/Dans une première partie, nous expliquerons/nous aborderons…  ».

Votre introduction doit respecter ces étapes. L’oubli de la problématique vous pénalise fortement (il s’agit d’un attendu). Vous devez aussi faire preuve de clarté. Il est donc fortement conseillé de revenir à la ligne après chaque étape de votre introduction. N’hésitez pas à utiliser des alinéas afin de rendre le tout très structuré. Enfin, sautez des lignes après votre introduction pour la démarquer du reste du développement.

  • Votre introduction est la « carte de visite » de votre devoir. Elle permet au correcteur de vous situer et de se situer dans votre raisonnement. Elle nécessite au final une longue préparation au brouillon.
  • Le développement

Le développement est généralement structuré en plusieurs parties (souvent 2, parfois 3) dont le but est d’apporter une réponse au sujet tout en s’inscrivant dans votre problématique. Il est souvent conseillé d’effectuer un plan en deux grandes parties afin de répondre aux attentes en matière d’équilibre. Chaque partie incorpore des sous-parties qui se composent chacune de plusieurs arguments. L’objectif est donc de préparer la structure du développement au brouillon en schématisant votre plan détaillé.

  • Il s’agit de créer une réponse équilibrée incorporant à la fois des connaissances mais également des informations pertinentes présentes dans votre dossier.

Voici un exemple de structure de plan :

Partie I

Sous-partie A

§ argument 1

§ argument 2

Sous-partie B

Partie II

  • La conclusion

La conclusion est un attendu incontournable de la dissertation. Plus courte que l’introduction, elle se compose de deux parties distinctes :

  • un bilan clair et synthétique de votre développement. Si vous aviez deux grandes parties, vous devez effectuer un rappel des grandes idées qui ont été développées dans chacune. L’enjeu est d’être précis. Contentez-vous d’affirmer ce qui a été vu sans fournir d’explication nouvelle. Votre bilan fournit également une réponse à votre problématique. Voici un exemple de formulation : «  Pour conclure, nous pouvons répondre à notre sujet en affirmant que (…). En effet, nous avons d’abord insisté sur (…) en montrant que (…). Ensuite, notre propos s’est centré sur (…). Aussi, nous avons pu voir que (…)  ». L’enjeu est de permettre à votre correcteur de se rendre compte du chemin accompli tout au long du devoir ;
  • une ouverture mettant en avant votre capacité à faire le lien avec votre sujet et un fait de société. Il s’agit de montrer que votre sujet a une actualité, des implications concrètes et qu’il pose de nombreux problèmes qui pourraient être abordés dans un sujet proche. Vous montrez alors au correcteur votre ouverture culturelle ce qui permet de vous démarquer.

Les attentes en matière de plan et d’organisation

Durant les 4 heures d’épreuve, vous devrez à la fois mobiliser vos connaissances et exploiter les documents présents dans le dossier . Le but final est de répondre au sujet en organisant une réflexion structurée autour d’une problématique .

En dissertation, il existe deux grandes familles de sujet. Vous serez invité à produire :

  • une discussion

Le sujet vous sera alors posé sous la forme d’une affirmation. Elle est toujours formulée dans les mêmes termes : «  peut-on dire que  », «  dans quelle me-sure  », «  vous vous demanderez si  » et vous invite à vous interroger sur une information et sur sa pertinence.

  • Est-elle toujours vérifiable, et dans quelles limites ?
  • Quelles réserves ou nuances peuvent être apportées à cette affirmation ?

Un sujet de discussion permet d’effectuer un plan rapidement sous la forme thèse et antithèse . Bien entendu, il ne s’agit pas de se contredire totalement en deuxième partie, mais plutôt d’apporter de la nuance. Prenons l’exemple d’un sujet vous demandant si le système scolaire s’est démocratisé. Vous pourriez être amené à organiser une réponse affirmant que notre système scolaire s’est progressivement ouvert aux catégories populaires (première partie) mais qu’il existe néanmoins des limites à cette démocratisation scolaire du fait du maintien de fortes inégalités en fonction de l’origine sociale (deuxième partie).

  • une analyse

Dans ce cas de figure, le sujet sera formulé de façon à vous faire réfléchir à partir de mécanismes économiques. En utilisant des formules telles que : «  quels sont les liens  », «  montrez comment, en quoi, quelles sont…  », on souhaite vous faire réagir sur la manière dont un phénomène en impacte un autre ou sur les causes et les conséquences induites par un phénomène précis. Il s’agira donc d’analyser ces différents phénomènes, de les mettre en perspec-tive les uns par rapport aux autres et de déterminer par quels mécanismes ils sont régis.

Il existe alors de nombreux plans dépendant du sujet. Par exemple, un sujet questionnant les effets du progrès technique sur la croissance économique vous poussera à puiser dans vos connaissances afin d’isoler les éléments explicatifs.

Les phases d’analyse et de rédaction

Il vous faudra, préalablement à toute rédaction, partir du principe que le correcteur ne connaît pas le sujet et que vous devrez le lui expliquer en le simplifiant pour le rendre intelligible. À vous de procéder par étapes, en posant diverses questions auxquelles vous apporterez une réponse progressive.

L’importance du travail préparatoire et du brouillon

La dissertation est une épreuve exigeante qui nécessite un important travail de préparation au brouillon. Il faut donc organiser votre travail en respectant certaines étapes essentielles. Votre introduction doit être préparée en amont, tout comme votre plan détaillé .

Dans un premier temps, il faut effectuer l’ analyse des termes du sujet .

Mettez en évidence les notions fortes afin de mieux vous situer dans le chapitre ciblé. Portez également une attention sur la formulation du sujet qui vous indique un type de plan possible (débat ou analyse). Tentez de reformuler votre sujet en changeant certains éléments (ponctuation, négation, nuance). Cela vous permet de problématiser votre sujet. Inscrivez des notions intermédiaires qui ne sont pas directement présentes dans l’énoncé mais qui pourraient vous servir pour répondre partiellement au sujet. Cette phase est essentielle et elle dure au moins 10 minutes .

Il s’agit d’écarter tout risque de hors-sujet : focalisez-vous sur le sujet, ne ressortez pas « pêle-mêle » le contenu intégral de votre cours, ne retenez que les connaissances qui vous permettront d’étayer votre réponse et qui représenteront une véritable plus-value.

Ensuite, vous pouvez effectuer un repérage documentaire en vous munissant d’un surligneur.

Repérez les titres ainsi que les indications présentes en dessous des documents (sources, champ lorsqu’il s’agit d’un document statistique). Ce repérage s’effectue après l’analyse des termes du sujet. En effet, cela vous permet de cibler directement les données importantes, les arguments éventuels par rapport au sujet. Les éléments repérés doivent être mobilisables pour confirmer ou infirmer vos futurs arguments. Le repérage documentaire dure au moins 30 minutes .

Vous ne devez pas présenter les documents, vous devez disserter. Les documents sont des compléments à votre réflexion. Il vous faudra les incorporer sans paraphraser les informations, sans énumérer des données ou statistiques qu’ils contiennent. Tous les documents ne pourront être exploités à égale proportion. Cependant, vous devrez impérativement faire référence à chacun d’entre eux. Vous constaterez que certains servent davantage à illustrer votre problématique, alors que d’autres serviront davantage à illustrer un argument.

Vous pouvez ensuite rédiger votre introduction au brouillon afin de mettre en lumière vos première réflexion sur le sujet. Cette étape peut d’ailleurs se dérouler avant le repérage documentaire. Il s’agit de mettre par écrit les bases de votre raisonnement, vos questionnements, tout en respectant les attendus (accroche, présentation du sujet, problématique et annonce de plan). Ce travail au brouillon est indispensable étant donné que l’introduction est la « carte de visite » de votre devoir. Les correcteurs savent approximativement la fourchette de votre note finale après la lecture de l’introduction. Il convient donc d’éviter toute erreur au cours de la phase finale de rédaction. La rédaction d’une introduction au brouillon peut durer jusqu’à une 1 heure .

Ne commettez pas l’erreur de vouloir immédiatement répondre au sujet : il s’agit de prendre suffisamment de recul pour développer son point de vue de manière « nuancée » ! Partez du principe qu’il existe forcément plusieurs théories pour un seul sujet, il vous appartient de les confronter les unes aux autres et d’en évaluer la pertinence. Il ne faut pas confondre le sujet et la problématique ! Le premier vous est donné sous forme d’une idée générale, alors que vous devrez trouver vous-même une problématique que vous aborderez selon l’angle que vous aurez choisi.

Enfin, vous devez élaborer un plan détaillé qui vous servira à rédiger votre développement.

Commencez par inscrire les différentes idées listées et classez-les en deux parties différentes. Vous devez parvenir à bâtir votre réflexion autour de deux grands axes qui se compléteront sans pour autant se contredire. Vous devez éviter de vous situer hors-sujet. Ayez donc en tête votre sujet et demandez-vous s’il s’agit d’une discussion ou d’une analyse. Cela devrait vous permettre d’obtenir un plan équilibré. Il faut à présent extraire dans votre plan des sous-parties permettant de regrouper vos idées. Servez-vous également des documents. Tous les documents ont une utilité. Attention, il ne s’agit pas encore d’un travail de rédaction, mais bien d’un travail de synthèse dans lequel vous équilibrez votre raisonnement au brouillon en plaçant vos connaissances ainsi que les données des documents qui illustreraient votre propos. Cette phase prend au moins 30 minutes mais vous pouvez évidemment y consacrer plus de temps en fonction de la complexité de votre sujet. Vous aurez toujours la possibilité de vous rattraper en rédigeant plus vite. Mieux vaut un devoir équilibré écrit rapidement qu’un devoir déséquilibré terminé en avance.

Le premier plan que vous élaborez n’est pas forcément définitif : c’est en ajoutant vos différentes connaissances et analyses que vous pourrez juger de sa pertinence. S’il aboutit à des parties déséquilibrées, c’est qu’il n’est pas pertinent : modifiez-le.

Mobilisez vos connaissances et réfléchissez au sens de la question posée en la reformulant de manière plus simple pour montrer que vous l’avez comprise.

  • Il s’agit d’épurer le sujet en le débarrassant de tous les mots pouvant en parasiter la compréhension.

Quelques conseils de rédaction

Vous avez analysé votre sujet, repéré les documents, rédigé une introduction et élaboré un plan détaillé. Vous pouvez débuter la rédaction de votre dissertation. Elle dure approximativement 2 heures . Il faudra utiliser un registre de langage adapté et bannir toute expression familière ou empruntée au registre oral. Il est conseillé d’utiliser la première personne du pluriel ( nous ) qui inclut le correcteur dans le raisonnement. N’écrivez pas à la première personne ( je ).

La rédaction de l’introduction doit être rigoureuse. Vous reprenez votre brouillon en tâchant de l’améliorer. Allez doucement et reformulez vos phrases dans votre tête afin de trouver la tournure la plus neutre et la plus efficace. Si vous avez un doute sur l’orthographe d’un mot, recherchez un synonyme. Imaginez que vous vous adressez à quelqu’un qui n’a jamais fait de SES. Relisez votre introduction avant d’entamer le développement. Vérifiez la présence de votre accroche, de votre présentation du sujet, de votre problématique et de votre plan. Votre devoir doit-être aéré. Sautez plusieurs lignes après votre introduction.

Durant l’écriture du développement, vous reprendrez votre plan détaillé en prenant le temps d’argumenter chacune de vos idées. Pour cela, il est conseillé d’appliquer la méthode AEI  : affirmer , expliquer et illustrer .

  • l’affirmation

Elle permet d’énoncer clairement votre idée, votre argument. C’est une phrase précise qui commence par un connecteur logique en fonction de la place et de la signification de votre argument par rapport à votre problématique.

  • l’explication

Elle permet ensuite de rendre compte de vos connaissances. C’est l’étape la plus longue puisque vous puisez alors dans vos connaissances, les théories, les modèles, les mécanismes étayant votre affirmation.

  • l’illustration

C’est le troisième temps de l’argument qui vous permet de conclure votre argument. Elle commence par exemple par «  D’ailleurs, nous pouvons constater…  », «  Par exemple, nous observons dans le document 2…  », « __ (Auteur) indique d’ailleurs que…__ ». Vous pouvez alors piocher dans un des documents (ou dans plusieurs documents) des éléments illustratifs. Il peut s’agir d’une donnée statistique (ou d’une comparaison entre plusieurs données). Vous pouvez également effectuer une citation en utilisant les guillemets. La phase d’illustration est très importante puisqu’elle permet de mettre en avant votre compréhension des documents et votre maîtrise des savoir-faire statistiques (lectures statistiques).

Entre vos grandes parties, il est important d’effectuer la transition . Il s’agit d’une phrase courte qui énonce ce que vous venez d’aborder dans votre première partie et qui présente ce que vous allez voir dans la seconde. Cette phrase rappelle alors au correcteur la structure de votre raisonnement.

Durant la rédaction de votre développement, il est nécessaire de prendre son temps. Vous ne recopiez pas votre brouillon, puisqu’il s’agit le plus souvent d’un plan détaillé. Vous devez prendre le temps d’organiser votre argumentation. Chaque sous-partie incorpore généralement au moins deux arguments rédigés sous la forme AEI. Relisez-vous après chaque sous-partie.

La dernière demi-heure doit vous permettre de conclure et relire intégralement votre devoir. La conclusion doit intervenir au terme d’un cheminement logique et couronner un raisonnement argumenté et illustré. Vous avez également pu réfléchir, tout au long de votre réflexion, à des éléments d’ouverture. Ouvrez donc le questionnement à un sujet proche, mais suffisamment différent : suggérez d’autres pistes de réflexion permettant de l’appréhender dans une perspective plus large.

Conclusion :

La dissertation met en avant vos qualités de réflexion sur un point important d’un chapitre du programme. Il s’agit de démontrer votre capacité à problématiser le sujet, à hiérarchiser vos arguments et à apporter des éléments de réponses clairs à l’aide des connaissances et des documents figurant dans le dossier. Ambitieux, cet exercice de 4 heures nécessite une importante préparation au brouillon. L’introduction qui accroche, discute, problématise et annonce votre développement est la vitrine de votre devoir : elle est préparée à l’avance. Votre plan est également réfléchi et structuré. Cette épreuve est donc un marathon et comme dans toute course de fond, il ne faut pas partir trop vite !

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Écrire en sociologie, écrire en sciences sociales

Notes de la rédaction.

Le Grand résumé est accessible à l’adresse : https://journals.openedition.org/sociologies/11708 et la discussion par Vincent Dubois à l’adresse : https://journals.openedition.org/sociologies/11714

Texte intégral

1 Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le titre, l’ouvrage de Jacques Hamel Savoir écrire en sociologie n’est pas un manuel destiné à livrer des « recettes » d’écriture scientifique en sociologie aux jeunes chercheurs. Il s’agit en revanche d’une réflexion sur ce que représente l’acte d’écrire en sociologie et sur le rôle que joue le langage dans la formulation de la connaissance sociologique. Le travail de Jacques Hamel est une remarquable contribution épistémologique à la fois riche et dense, à la question de la relation entre écriture et langage en sociologie. Sans aucunement prétendre à l’exhaustivité, je partirai de quelques éléments abordés dans le grand résumé de son ouvrage pour tenter d’élargir le propos à partir de l’assertion de Jean-Claude Passeron selon laquelle « Sociologie, anthropologie et histoire partagent une seule et même épistémologie » (Passeron, 1991). Pour commencer, j’introduirai mon propos en présentant rapidement les éléments qui, me semble-t-il, permettent d’élargir la réflexion sur l’écriture à l’ensemble des sciences sociales. Ensuite, je discuterai le rôle que Jacques Hamel attribue à l’écriture et au langage dans le processus de production de la connaissance scientifique, en abordant plus particulièrement la question de la conceptualisation et de la production des données empiriques dans ce processus. Enfin, je réagirai à la question du rôle des logiciels d’analyse qualitative dans l’écriture et la connaissance scientifique. Je conclurai mon propos en évoquant la diffusion des écrits des chercheurs en sciences sociales à l’ère d’Internet.

Écriture en sociologie ou écriture en sciences sociales : de l’unité épistémologique des sciences sociales

2 Bien que l’affirmation de l’unité et de la spécificité épistémologique des sciences sociales ne soit pas nouvelle, Jean-Pierre Olivier de Sardan (2008, pp. 13-15) observe que c’est incontestablement dans l’œuvre épistémologique remarquable de Jean-Claude Passeron qu’elle trouve son expression contemporaine la plus systématique et la plus rigoureuse, œuvre qui reste sans équivalent à ce jour. Jean-Claude Passeron s’est en effet attaché à souligner l’unité épistémologique de la sociologie, de l’anthropologie et de l’histoire, en montrant que ces disciplines partagent un espace épistémologique commun fondé sur l’historicité des phénomènes sociaux et sur la prédominance du langage naturel utilisé pour les décrire et les interpréter. Ce faisant, Jean-Claude Passeron réussit à renvoyer dos-à-dos d’une part, les excès positivistes ne voyant de science que dans l’expérimentation et dans la formalisation et d’autre part, les excès herméneutiques rejetant la dimension empirique et comparative des sciences sociales. Cependant, ainsi que l’observe Jean-Pierre Olivier de Sardan, la question de la pluridisciplinarité interne des sciences sociales n’en continue pas moins de poser problème. Chacun peut constater que les clivages disciplinaires sont solidement ancrés et qu’ils ne peuvent pas être dissouts par un simple décret épistémologique. Au-delà de leur communauté épistémologique, il y a aussi de nombreux éléments de différence entre les sciences sociales et ceux-ci ne peuvent pas être ignorés. Il convient donc de reconnaître l’existence des configurations spécifiques qui dessinent la singularité ou l’autonomie respective de la sociologie, de l’histoire et de l’anthropologie et notamment les configurations méthodologiques qui font que ces trois disciplines ne produisent pas leurs données de la même manière. Il s’agit des formes d’investigation empirique que chacune d’elle privilégie –et notamment les archives pour l’historien, l’enquête par questionnaires pour le sociologue et l’enquête de terrain pour l’anthropologue – trois modes historiques de production du savoir caractéristiques de chacune de ces disciplines. Pourtant, le régime de scientificité commun à ces trois disciplines comporte des procédures interprétatives, des problématiques théoriques, des postures heuristiques, des paradigmes et des modalités de construction de l’objet, qui leur sont pour l’essentiel communs, sécants ou transversaux. Il est en effet aisé de vérifier à quel point des paradigmes tels que l’individualisme ou le holisme ont traversé ces disciplines, comment elles ont été toutes influencées par le populisme, le marxisme, le structuralisme ou l’analyse systémique, ou encore comment la linguistique, la sémiologie ou l’interactionnisme ont servi d’inspiration ici et là à ces trois disciplines ( Ibid ., pp. 14-15). En m’appuyant sur le régime épistémologique commun des sciences sociales tel que défini par Jean-Claude Passeron, je tenterai dans le point suivant d’élargir à l’ensemble des sciences sociales l’analyse de cette relation que Jacques Hamel établit entre écriture sociologique, langage et production de connaissance scientifique quand il affirme que « l’écriture doit donner acte à la connaissance sociologique en la démarquant de la connaissance pratique sur laquelle elle s’appuie pour en rendre raison ».

Langues naturelles et concepts dans l’écriture des sciences sociales

3 Jacques Hamel rappelle à juste titre que les sociologues utilisent généralement les mots de la langue ordinaire pour choisir les concepts à mobiliser pour expliquer en théorie. Il met en vis-à-vis « écriture » et « langage », car l’explication en sociologie croisant généralement « la connaissance pratique » et la « connaissance théorique », c’est justement, selon lui, l’écriture qui permettrait de distinguer la « connaissance sociologique » de la connaissance pratique des phénomènes étudiés. Ce faisant, dans le processus qui consiste à passer du sens commun au sens savant dans la production des connaissances en sciences sociales, Jacques Hamel semble accorder plus d’intérêt à l’écriture en soi qu’à l’opération intellectuelle de « rupture épistémologique » qu’elle réalise. C’est pourtant dans Le Métier de sociologue , ouvrage que Jacques Hamel cite abondamment, que Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron soulignent la nécessité de procéder à la « rupture épistémologique » (Bourdieu, Chamboredon & Passeron, 1968) qui exige une rupture radicale entre le sens commun chargé d’idées préconçues et de préjugés et la connaissance scientifique. Cependant, d’autres auteurs considèrent non sans justesse qu’il est plus approprié de parler de « démarcation » que de « rupture », car il y a en réalité une certaine continuité entre la connaissance produite par les scientifiques et les savoirs véhiculés par le sens commun. Bien plus, ils pensent que la connaissance en sociologie et dans les autres disciplines en sciences sociales gagnerait à mobiliser les savoirs du sens commun dans le processus de production de la connaissance scientifique, à condition toutefois de mettre en œuvre des méthodes appropriées et rigoureuses d’agrégation de ces savoirs (voir à ce sujet notamment Van Campenhoudt, Chaumont & Franssen, 2005 et Stengers, 1995). Ce point important n’est quasiment pas développé dans le grand résumé de Jacques Hamel.

4 Quoi qu’il en soit, que l’on se situe dans une perspective de « rupture épistémologique » ou dans une perspective de « démarcation » dans le passage du sens commun au sens savant, ce sera à l’écriture que reviendra le rôle de construire la continuité, ou la discontinuité, des connaissances en jeu dans la « connaissance de la connaissance » comme dit Jacques Hamel. Toute la question est donc de savoir ce que l’on entend par « écriture ». Si l’on considère l’écriture comme un dispositif analytique, je suis d’accord avec Jacques Hamel pour considérer qu’elle a un rôle important à jouer dans le processus de production des connaissances en sciences sociales. Je voudrai cependant développer deux points sur lesquels Jacques Hamel n’insiste pas suffisamment selon moi. D’une part, il reste très général sur le rapport essentiel entre langage naturel et langage scientifique. D’autre part, il n’approfondit pas la relation certes compliquée que l’écriture entretient avec les opérations théoriques de conceptualisation impliquées dans le langage de translittération des données recueillies. Pour moi, la conceptualisation qui est au cœur de l’écriture pose la question épistémologique fondamentale de la référence au réel, elle est une manière de le questionner et de le construire comme problème de connaissance. Ces deux points sont importants au sens où les sciences sociales – qui sont des disciplines impliquant généralement une enquête consistant à collecter et à analyser des données empiriques – doivent faire preuve de la plus grande rigueur épistémologique. Avant d’être éventuellement envisagée comme praxis d’analyse en soi (Paillé & Mucchielli, 2012, pp. 183-184), l’écriture commence avec le langage de la description que le chercheur en sciences sociales forme en relation avec ses activités d’observation sur le terrain ou sur les archives. Que le matériau sur lequel il travaille soit fait d’archives, de réponses à un questionnaire, de données statistiques, de propos d’entretiens ou d’observations directes, de documents électroniques, numériques ou audiovisuels, il sera soumis à un travail de conceptualisation, méthodique et rigoureux, qui permettra d’objectiver et d’expliciter tout à la fois la continuité et la distance langagière entre le sens commun et le sens savant.

  • 1 On doit à Marie-Jeanne Borel une des plus pertinentes analyses du travail de conceptualisation à l’ (...)

5 Marie-Jeanne Borel  1 souligne que le processus de conceptualisation commence dès le stade initial de la recherche. Il commence lors de l’enquête, dans un rapport constructif qui conduit de l’observation à la prise de données, puis à la transformation des données en langage. L’écriture des notes d’enquête qui se forme en liaison continue avec la conceptualisation théorique est au centre de ce rapport constructif fait de translittérations, de transcriptions et de traductions des significations véhiculées par les mots du sens commun d’une langue naturelle. Dans le premier temps de l’enquête, l’écriture consiste donc en des reformulations langagières successives entre les significations véhiculées par les sources orales ou écrites et les significations construites par le chercheur. Les anthropologues connaissent bien ce mouvement itératif, eux qui « s’efforcent d’interpréter les principes d’intelligibilité propres à une culture donnée (point de vue "-emic") pour les décrire au moyen des catégories interculturelles définies dans une ou plusieurs disciplines (point de vue "-etic") » ( Ibid ., p. 40). La langue naturelle est donc bien à l’origine des concepts des sciences sociales. C’est elle encore qui est utilisée pour communiquer dans la plupart des discours savants. Néanmoins, elle ne peut plus l’être dès lors qu’il s’agit de penser conceptuellement certains objets de connaissance. Les sciences sociales ont en commun ce projet scientifique de formuler dans leur idiome propre des significations, des choses, des vécus ou des événements qui s’expriment et se donnent à percevoir dans les mots d’un langage naturel.

6 Comment s’y prennent-elles ? Comment le chercheur en sciences sociales s’y prend-il pour conceptualiser, c’est-à-dire pour construire une représentation, un modèle, de la réalité ? Ainsi que le rappelle Marie-Jeanne Borel, l’écriture en sciences sociales n’est pas une fiction « naissant librement du talent d’un écrivain pour le plaisir de ses lecteurs, car sa construction fait l’objet de contrôles » ( Ibid ., p. 25). Selon elle, le travail de conceptualisation dans l’écriture suit une procédure de « schématisation descriptive » qui témoigne d’une intention de connaître empirique (référentielle) et objectivante (modélisante). En effet, l’écriture en sciences sociales se distingue d’autres formes d’écriture par un souci d’objectivité caractérisé par trois exigences : « une exigence de pertinence empirique » qui veut qu’un savoir soit relié au monde extérieur par une interaction (un terrain d’enquête, des archives) ; une « exigence de cohérence conceptuelle » qui demande qu’on rendre explicite le rapport du savoir à nos modes rationnels de comprendre et de parler et enfin « une exigence critique qui contraint la pensée savante à rester dans les limites que l’entreprise de connaissance dessine à son propre droit de reconnaître certaines formes d’objets, d’en énoncer des vérités et d’enchaîner celles-ci selon certains canons » ( Ibid . , p. 26).

7 Le chercheur en sciences sociales règle alors son écriture en référence aux savoirs préalablement acquis et compilés sous diverses formes dans l’exercice de sa discipline. Au cours de ce processus qui peut être long, l’écriture s’adresse à différents publics et s’adapte à différents contextes de communication comme le support écrit d’une communication à colloque, d’une conférence universitaire, d’un exposé d’équipe au laboratoire, d’une monographie, d’un article de revue, d’un chapitre d’ouvrage. Chacune de ces circonstances est l’occasion d’une reformulation écrite qui varie en fonction des visées argumentatives, inférentielles, narratives ou descriptives recherchées.

8 Ce travail de conceptualisation qui est au cœur de l’écriture permet ainsi au chercheur de se tenir à bonne distance du sens commun mais également des illusions du savoir immédiat. On aurait aimé que Jacques Hamel explicite plus clairement sa conception de la manière dont selon lui la conceptualisation est articulée à l’écriture pour donner naissance à la connaissance sociologique et se démarquer de la connaissance pratique sur laquelle elle s’appuie pour en rendre raison.

Les logiciels d’analyse qualitative : écriture et analyse électronique

9 Dans son ouvrage, Jacques Hamel dit tout le bien qu’il pense des logiciels d’analyse qualitative. Il estime que les logiciels contraignent les analystes (et particulièrement les sociologues) à toujours « mettre cartes sur table ». Les logiciels forceraient, selon lui, les chercheurs à définir par écrit les charges opératoires qu’ils attachent aux mots faisant office de codes, de catégories et de concepts, car « les rouages techniques qui, sous le mode informatique, commandent leur exploitation l’obligent à déterminer exactement les opérations et les règles propres à donner corps à l’analyse qu’il s’emploie à orchestrer ».

10 J’aimerais réagir à ce dernier point car les propos de Jacques Hamel me semblent peu nuancés sur ces outils électroniques qui produisent des recoupements automatiques des données qualitatives. Ces logiciels semblent parés de bien de vertus et Jacques Hamel n’en discute pas les limites. Pourtant, l’introduction des logiciels d’analyse dans les recherches qualitatives en sciences sociales soulève bien de questions et il arrive de plus en plus que leur maitrise soit présentée comme un passage obligé dans l’apprentissage du métier de chercheur. Dans un article très intéressant consacré à l’usage des logiciels d’analyse qualitative, Christophe Lejeune fait judicieusement remarquer que le choix de leur utilisation n’a rien d’évident, car il dépend du fait qu’un chercheur travaille mieux avec un logiciel ou non (Lejeune, 2016). Si un chercheur travaille mieux avec un logiciel que sans logiciel, rien ne s’oppose à ce qu’il l’utilise, tandis que la situation est différente si le chercheur ne se sent pas à l’aise avec l’informatique et s’il a acquis des habitudes productives sans logiciels. Il indique que les services que ces outils informatiques sont censés rendre aux chercheurs n’ont pas été soumis jusque-là à une réflexion méthodologique sur la valeur ajoutée de leur usage. Il estime d’une part que la décision de l’usage éventuel ou non d’un logiciel doit être le fruit de choix méthodologiques mûrement réfléchis et d’autre part que les questions que les chercheurs doivent se poser avant d’utiliser un logiciel d’analyse qualitative sont relativement nombreuses. Le chercheur doit en effet se demander s’il est vraiment opportun d’utiliser un logiciel d’analyse de données qualitatives dans sa recherche ; pourquoi il souhaite en utiliser un ; du moment pertinent pour décider s’il faut en utiliser un ou pas, du moment opportun pour l’utiliser ; enfin quel logiciel choisir.

11 Un des points importants que Christophe Lejeune soulève dans son article et sur lequel j’aimerais m’appesantir ici est la confusion bien souvent répandue chez les chercheurs de l’utilisation des logiciels d’analyse qualitative, entre le traitement et l’interprétation des données, qui est aussi une opposition très répandue en sciences sociales entre objectivité et subjectivité. Les tenants de l’utilisation des logiciels d’analyse opposent bien souvent « l’objectivité » du traitement automatique des données par les logiciels à la « subjectivité » de l’interprétation des matériaux par les chercheurs. Il s’agit en réalité de deux opérations qui diffèrent profondément, car contrairement aux chercheurs, la machine n’interprète pas les données ; son traitement objectif n’est en rien un gage de « scientificité », tandis que les interprétations des chercheurs sont nécessaires à des conclusions scientifiques. Reconnaître la différence entre chercheurs et machines n’implique pas de soumettre la validité d’une interprétation à un algorithme déterministe, ce qui serait d’un positivisme naïf, pas digne de la recherche scientifique. Mais il convient de souligner que dans l’histoire des méthodes qualitatives, l’objectivité des calculateurs a offert une solution à un problème rencontré en analyse de contenu dès les années 1930, particulièrement dans le monde de la presse. L’invention et l’usage d’une machine identifiant automatiquement les thématiques selon un critère objectif (celui de la présence d’une série de mots-clés) a fourni aux analystes de contenu l’opérateur de codage stable, docile et prévisible dont ils avaient besoin. Pour autant, les analystes de contenu ne considèrent absolument pas que la machine interprète ou analyse les textes, mais qu’elle fournit un apport substantiel concernant le tri des mots se trouvant dans le texte. En analyse statistique comme en analyse de contenu, la tâche d’interprétation et d’analyse des données revient, non pas aux logiciels, mais au chercheur. Il semble donc important de sortir d’une foi aveugle aux machines, qu’on observe chez certains chercheurs. En d’autres termes, recourir à l’usage d’un logiciel d’analyse de textes, comme le souligne si bien Christophe Lejeune, ne garantit pas la qualité de la recherche, encore moins la scientificité des preuves ou l’intérêt des conclusions.

12 Ceci étant, si on est d’accord sur le fait que l’usage des logiciels d’analyse qualitative peut forcer les chercheurs à définir par écrit les charges opératoires qu’ils attachent aux mots faisant office de codes, de catégories et de concepts, il convient en revanche de nuancer les propos selon lesquels les rouages techniques qui, sous un traitement informatique, commandent l’exploitation de codes, obligeraient les chercheurs à déterminer exactement les opérations et les règles propres à donner corps à l’analyse qu’il veut mettre en œuvre.

Écriture en sociologie et en sciences sociales à l’ère d’Internet

13 Si ce remarquable ouvrage de Jacques Hamel aborde la question de l’écriture scientifique en sociologie dans une perspective soulignant son rapport très important avec le langage, il ne souligne pas seulement le rôle primordial que le langage joue dans le processus de production des modèles d’explication des phénomènes étudiés, mais également dans le processus de diffusion des connaissances ainsi produites. À l’ère d’Internet et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Jacques Hamel montre que la diffusion des résultats de la recherche prend une toute autre dimension et je suis bien d’accord avec lui ; cette diffusion des résultats prend une toute autre ampleur et n’attend pas toujours que les chercheurs fassent une écriture de vulgarisation de leurs résultats destinés à un plus large public, non spécialisé dans les questions traitées par la recherche. Les résultats des recherches en sciences sociales peuvent être aujourd’hui plus immédiatement et plus directement accessibles, dès lors qu’ils sont mis sur Internet, non seulement par les membres de la communauté scientifique, mais également par un public plus large qui fait usage de ces nouveaux médias. On pense plus particulièrement ici aux professionnels des médias, qui servent de plus en plus de véhicules de diffusion des résultats des recherches en sciences sociales, surtout les résultats des recherches dont les thèmes sont d’actualité (élections, violences, chômage, etc.) et qui ont aujourd’hui la possibilité de mieux s’emparer des résultats des recherches scientifiques dans tel domaine ou dans telle autre grâce à Internet et aux nouveaux médias. Il semble que l’écriture scientifique, dans un tel contexte, doive s’adapter à cette nouvelle donne. En étant l’un des premiers travaux à aborder cette question, l’ouvrage de Jacques Hamel interpelle les chercheurs sur ce sujet et contribue ainsi à ouvrir une discussion qui pourra déboucher, on l’espère, sur des belles réflexions concernant les modalités d’une « nouvelle écriture » des sciences sociales à l’ère d’Internet.

Bibliographie

Borel M.-J. (1990), « Le discours descriptif, le savoir et ses signes », dans Adam J.-M., Borel M.-J., Calame C. & M. Kilani , Le Discours anthropologique. Description, narration, savoir , Paris, Éditions Méridiens Klincksieck, pp. 9-69.

Bourdieu P., Chamboredon J.-C. & J.-C. Passeron (1968), Le Métier de sociologue , Paris, Éditions Mouton.

Lejeune C. (2016), « Logiciels d’analyse qualitative ou d’analyse des données qualitatives ? Pièges, limites et questions liminaires », dans Kivits J., Balard F., Fournier C. & M. Winance (dir.), Les Recherches qualitatives en santé , Paris, Éditions Armand Colin, pp. 184-196.

Olivier de Sardan J.-P. (2008), La Rigueur du qualitatif : les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique , Louvain-la-Neuve, Éditions Academia-Bruylant.

Paillé P. & A. Mucchielli (2012), L’Analyse qualitative en sciences humaines et sociales , Paris, Éditions Armand Colin.

Passeron J.-C. (1991), Le Raisonnement sociologique : l’espace non poppérien du raisonnement naturel , Paris, Éditions Nathan.

Stengers I. (1995), L’Invention des sciences sociales modernes , Paris, Éditions Flammarion.

Van Campenhoudt L., Chaumont J.-M. & A. Franssen (2005), La Méthode d’analyse en groupe. Application aux phénomènes sociaux , Paris, Éditions Dunod.

1 On doit à Marie-Jeanne Borel une des plus pertinentes analyses du travail de conceptualisation à l’œuvre dans l’écriture des sciences sociales. Voir à ce sujet Borel (1990).

Pour citer cet article

Référence électronique.

Sylvie Ayimpam , «  Écrire en sociologie, écrire en sciences sociales  » ,  SociologieS [En ligne], Grands résumés, mis en ligne le 23 mai 2019 , consulté le 20 août 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/sociologies/11722 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/sociologies.11722

Sylvie Ayimpam

Institut des mondes africains, UMR 8171, Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provence (France) - [email protected]

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CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0 . Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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L’introduction de la dissertation : méthode

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comment faire une introduction de dissertation

Paradoxalement, s’il s’agit de la première partie de ta dissertation, l’introduction ne se rédige pourtant jamais en début d’épreuve.

Ce n’est qu’après avoir élaboré ton plan détaillé et ta problématique au brouillon qu’il est possible d’envisager la rédaction de ton introduction.

Au bac de français, l’introduction de dissertation est concise : il s’agit d’un seul paragraphe de 10 à 15 lignes , qui commence par un alinéa et contient quatre étapes :

  • L’amorce ou accroche
  • La présentation du sujet
  • la problématisation
  • L’annonce de plan

Comme elle constitue le premier contact avec l’examinateur, ton introduction doit être particulièrement soignée .

Relis-la plusieurs fois pour corriger les fautes d’orthographe. Tu dois faire ton maximum pour laisser à ton lecteur une impression favorable.

D’ailleurs, faisons le test.

Imagine-toi quelques secondes dans la peau d’un examinateur à la fin du mois de juin : tu as une semaine pour corriger un tas de copies (70 à vue d’oeil).

Tu regardes ta montre : il est déjà tard, tu es fatigué et tu as le dîner à préparer.

Tu prends quand même le premier devoir en haut du tas.

Un simple coup d’oeil t’informe tout de suite que l’introduction de cette première copie ne respecte pas les codes de l’exercice : elle ne contient que deux phrases qui se battent en duel.

Tu pousses un soupir… Franchement, si l’élève ne sait toujours pas faire une introduction, ça ne promet rien de bon pour le développement…

Et tu commences la correction de la copie avec un a priori négatif.

Comme élève, est-ce l’impression que tu as envie de donner avec ta copie ? Évidemment non.

Il faut donc inverser la donne. Ton introduction doit envoyer d’entrée de jeu un message positif à ton correcteur , lui donner une impression favorable.

Pour cela, suis ma méthode de l’introduction en 4 étapes :

Étape 1 – Fais une accroche (ou amorce)

Faire une accroche, c’est susciter l’intérêt du professeur, capter son attention avec une phrase qui inscrit le sujet dans un contexte plus général.

Ce contexte plus général peut être :

– Une remarque sur l’objet d’étude ou le genre littéraire – Une remarque sur le contexte historique – Une remarque sur le contexte littéraire ou culturel – Une citation d’auteur – Une remarque sur ton expérience de lecteur ou de spectateur

L’accroche : exemples

Prenons le sujet : Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

On peut imaginer plusieurs entrées en matière possibles :

Accroche n°1 :

Le conte est par excellence le genre de l’extraordinaire : on y trouve beaucoup de magie et de personnages aux qualités ou aux destinées exceptionnelles. Mais ce modèle est-il applicable au roman ? (accroche tirée d’une remarque sur le genre littéraire).

Accroche n°2 :

Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. (accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? (présentation du sujet)

Accroche n° 3 :

Le personnage extraordinaire, qui suscite l’admiration, fait vivre au lecteur des sensations peu communes, qui lui restent en mémoire (accroche tirée de ton expérience de lecteur). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? (présentation de la question).

Ces exemples t’aident-ils à y voir plus clair ?

Il existe donc pour chaque sujet de nombreuses possibilités d’accroches. Pioche dans tes connaissances pour formuler une accroche originale et personnelle qui permet d’amener le sujet.

L’accroche de l’introduction : l’erreur à éviter

Il n’y a qu’une erreur à éviter au commencement de ta dissertation : n’ouvre JAMAIS ton devoir par une généralité comme :

De tout temps, les hommes se sont raconté des histoires… Depuis toujours… Depuis la nuit des temps, les hommes…

Les phrases ci-dessus sont des phrases « tarte à la crème » à BANNIR de ton vocabulaire car elles constituent des clichés faux et insipides, des lieux communs.

Si tu sèches sur ton amorce, tu peux toujours commencer ton introduction directement par l’étape n°2 : la présentation du sujet.

C’est moins orthodoxe, mais fais-moi confiance : mieux vaut cela qu’une amorce « tarte à la crème » qui agacerait ton correcteur.

Étape 2 – Introduis le sujet

La présentation du sujet est l’étape la plus facile à réaliser.

Elle consiste simplement à rappeler l’énoncé de ton sujet dans son intégralité, comme si ton correcteur ne l’avait jamais lu .

Par exemple :

Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. (accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude). Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? [j’énonce le libellé du sujet dans son intégralité, comme si le correcteur ne l’avait jamais lu]

Si l’énoncé du sujet contient une citation, recopie intégralement la citation et de mentionne le nom de l’auteur.

A cette étape, il est aussi possible de définir les termes du sujet.

Facile, non ?

Alors on passe à l’étape suivante : la problématisation du sujet.

Étape 3 – Problématise le sujet

C’est le moment de formuler ta problématique qui, je te le rappelle, se distingue de la question du sujet.

Contrairement à une idée reçue, la problématique n’est pas une reformulation du sujet.

Ta problématique correspond à une ou plusieurs questions qui découlent de ton analyse du sujet . Elle exprime le ou les problèmes que pose le sujet.

Par exemple, pour le sujet «  Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? », la problématique pourrait être :

Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ?

Attention, lorsque tu exposes ta problématique, à ne pas confondre question directe et indirecte. Cette faute de syntaxe te pénalise.

Formule ta problématique sous une forme directe ou indirecte (mais ne mélange pas les deux) :

Question directe : Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ? (Inversion sujet-verbe et point d’interrogation)

Question indirecte : On peut dès lors se demander ce que le lecteur attend des personnages que le romancier lui présente. (Pas d’inversion sujet-verbe et pas de point d’interrogation)

Étape 4 – L’annonce de plan

Il ne reste plus qu’à annoncer ton plan de façon explicite . Par exemple :

Après avoir vu que les personnages extraordinaires fascinent le lecteur, nous verrons que les personnages ordinaires suscitent aussi son intérêt. Nous nous demanderons enfin si le personnage de roman n’est pas une construction plus complexe qui échappe à la binarité ordinaire/extraordinaire.

Mon conseil : n’utilise pas d’expression comme « Dans une première partie », « Dans une deuxième partie ». Ces expressions sont trop scolaires pour un niveau lycée. Remplace-les par des formules plus légères :

Après avoir analysé (ta première partie), nous verrons que (ta deuxième partie) pour nous demander enfin si (ta troisième partie).

Bien sûr, ton annonce de plan doit tenir ses promesses . Le développement de ta dissertation devra donc respecter scrupuleusement le plan annoncé en introduction.

Exemple d’introduction intégralement rédigée

Dans cet article, nous avons travaillé sur le sujet suivant :

Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

Si l’on met bout à bout chaque étape de la méthode, on aboutit à l’introduction de dissertation suivante :

                  Le héros des premiers romans de chevalerie du XIIème siècle sont des héros extraordinaires, cumulant prouesses morales et physiques, à l’instar des héros de l’antiquité comme Ulysse ou Hector. [accroche tirée d’une remarque sur l’objet d’étude] . Mais le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? [Introduction du sujet] Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ? [Problématisation] Après avoir vu que les personnages extraordinaires fascinent le lecteur, nous verrons que les personnages ordinaires suscitent aussi son intérêt. Nous nous demanderons enfin si le personnage de roman n’est pas une construction plus complexe qui échappe à la binarité ordinaire/extraordinaire. [Annonce du plan de la dissertation]

Comme tu le remarques, mon introduction est brève, concise et structurée. Elle débute par un alinéa et ne fait que 10 à 15 lignes.

À ton tour de faire pareil !

Tu dois rédiger une dissertation ? Regarde aussi :

♦ Comment analyser un sujet de dissertation ♦ Comment réussir la conclusion de ta dissertation ♦ Comment trouver un plan de dissertation ♦ Exemple de dissertation rédigée

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Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 14 ans.

Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries Techno ici.

12 commentaires

Merci beaucoup pour tout votre travail qui est toujours très ludique et pertinent. J’aimerais savoir si il est nécessaire d’écrire une courte biographie de l’auteur au sein de l’introduction. Merci de votre aide

Clair, précis, agréable a lire Je n’ai rien d’autre a rajouter si ce n’est : merci !

J’aime vraiment vos exemple d’introduction et vos démarches Infiniment merci

Bonjour, je suis en 1ère et je suis dans l’apprentissage pour faire une introduction de dissertation. Je tiens aussi à vous remercier pour ce que vous faites pour nous, jeunes étudiants au lycée, c’est très aimable.

Puis-je vous demander votre avis?

Si oui, la voici.

SUJET = Alcools est-il un hymne à la modernité?

Au début du XXe siècle, la poésie se caractérise par sa variété et ses formes poétiques. C’est dans ce contexte que Guillaume Apollinaire écrit et publie un recueil poétique intitulé Alcools qui s’inscrit dans cette perspective de modernisation. Mais c’est là-dessus que nous allons nous poser la question : Alcools est-il un hymne à la modernité ? et donc Qu’est-ce qu’Alcools. Nous allons en discuter en deux temps; dans un premier temps nous allons voir que ce recueil conserve des aspects traditionnels, et puis dans un second moment nous allons étudier si Alcools renouvelle la poésie de manière moderne

Coucou Mélanie, Je ne suis pas du tout qualifiée pour t’aider puisque je ne suis qu’en 2nde, mais si je pouvais te donner mon avis, peut-être que tu pourrais faire en sorte que ta problématique en entier soit en question directe ou indirecte, par exemple « C’est donc là-dessus que nous nous demanderons si Alcools est bien un hymne à la modernité, et par conséquent ce qu’il est en tant qu’œuvre. ». Aussi, le « second moment » ne sonne pas très bien… Tu penses que ça irait si tu mettais « second temps » ? Après, on se retrouve avec un problème de répétition, donc on peut plutôt mettre « discuter en deux temps; nous verrons… en premier, puis dans un second temps nous nous demanderons… ». Ce n’est qu’un exemple et tu n’es pas obligée de le mettre s’il ne te convient pas, mais j’espère sincèrement avoir été utile !! Je te souhaite une excellente journée/soirée/matinée.

Super cool j’aimerais pouvoir faire une introduction sans problème

mdr, je partage votre avis puisque je trouve également le commentaire disconvenant d’autant plus que le personnage, nommer « emt « ,est plein de présomptions observation, dont contrairement à vous , je ne m’excuserez point si ce n’est que par la force de baïonnette !

Vos cours sont de grande qualité mais il est déplorable de me faire tutoyer à chaque phrase…

Si je puis me permettre, je vous ferais remarquer que la professeure ici présente a gentiment prise sur son temps libre afin de faire des cours en ligne disponible à tous; ce qui permet à de nombreux élèves d’améliorer leur niveau en français. Je trouve donc cela déplorable que vous vous sentiez obligé de venir briser les bijoux de famille si vous me permettez l’expression, pour une simple histoire de tutoiement.

bonjour je dois faire une dissertation, mon sujet est « selon vous vaut il mieux lire ou voir une pièce de théâtre ? » mais je ne sais pas comment commencer mon axe pourriez vous m’aider ?

Merci beaucoup ! ça aide vraiment 😀

C’est avec un grand intérêt que je vous suis . Tout est clair limpide Merci infiniment

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  • Éléments linguistiques

Rédiger une bonne introduction

Publié le 30 juin 2020 par Agathe Costes .

Une introduction est le plus souvent un texte placé au début d’un ouvrage. Elle a généralement pour fonctions principales de présenter le sujet et d’annoncer le plan d’un document écrit.

Table des matières

L’introduction : une partie essentielle, l’introduction dans les écrits académiques, exemples d’introduction dans les écrits académiques.

L’introduction d’un texte revêt une importance capitale. En effet, c’est par celle-ci que vous allez susciter ou non l’intérêt de votre lecteur. Elle est à l’image des premières secondes où l’on rencontre une personne et où l’on se fonde ses propres impressions sur celle-ci.

Cet aspect fondamental se retrouve dans la première phrase de l’introduction : l’accroche. Elle permet de capter votre lecteur.

Pour un roman, on parle d’incipit : il s’agit des premiers mots de l’ouvrage. L’introduction annonce généralement dans ce cadre le genre et le style du texte, comme dans L’Étranger , d’Albert Camus : “Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.”

L’introduction peut apparaître dans de nombreux types de textes :

  • des dissertations  ;
  • des romans ;
  • des essais ;
  • des articles en ligne ;
  • des écrits académiques ( rapports de stage , mémoires , thèses ), etc.

Elle peut également être présente dans des supports non écrits (oeuvres musicales, etc.).

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comment faire une introduction de dissertation en sociologie

Dans les rapports de stage , mémoires et  thèses de doctorat, l’introduction doit captiver le lecteur afin de le convaincre de l’intérêt de poursuivre sa lecture.

Dans ce type d’écrits, l’introduction suit globalement des règles générales. Toutefois, certaines nuances peuvent émerger selon la nature du document produit. Nous vous proposons ainsi un tableau récapitulant les caractéristiques de l’introduction dans tous ces documents.

Écrire une bonne introduction dans les écrits académiques nécessite deux aspects essentiels :

  • respecter les parties devant la composer ;
  • respecter le ton de ce genre d’écrits (le style académique universitaire qui est décrit ci-dessous dans le tableau).
Après les et le . Après le (éventuellement après la liste des tableaux et des schémas et le glossaire, s’ils sont présents). Après le (éventuellement après le glossaire, les listes de tableaux et de figures et des abréviations, si ces parties sont présentes).
Entre une et deux pages. N’excède pas deux pages. Sauf consignes particulières, l’introduction dans la thèse n’a pas de taille maximale. Elle peut tout à fait mesurer plus de trente pages.

Elle représente un véritable chapitre de la thèse, ses parties et sous-parties sont donc titrées.

et la définition des termes ;  ; de recherche ;

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Exemple d’introduction de rapport de stage

Du 29 janvier 2017 au 29 juillet 2017 (six mois), j’ai effectué un stage au sein de l’entreprise Spirula située à Londres. Au cours de ce stage dans le département marketing, j’ai pu m’intéresser aux stratégies internationales implantées pour conquérir le marché américain.

L’entreprise Spirula se situe dans le quartier des affaires de Londres. Elle est spécialisée dans les produits fabriqués avec de la spiruline dans le secteur de l’agroalimentaire. Mon maître de stage étant Michel L., co-fondateur de l’entreprise, j’ai pu apprendre dans d’excellentes conditions et ai bénéficié d’un soutien de qualité.

Mon stage au département marketing de Spirula a consisté essentiellement en l’élaboration de stratégies d’implantation sur le marché américain, l’analyse de données, la réalisation d’études de marché et de la prospection. Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender le monde des affaires à Londres et les stratégies d’implantation dans les marchés développés nord-américains. Au-delà du fait d’enrichir mes connaissances en marketing international, ce stage m’a permis de comprendre dans quelle mesure les stratégies marketing fluctuent en fonction du pays d’implantation ciblé et à quel point le réseau est important dans le monde des affaires.

Ce stage a donc été une opportunité pour moi de percevoir comment une entreprise dans le secteur de l’agroalimentaire se développe en contexte international, quels sont ses défis et son évolution au cours du temps. Ce rapport de stage se développe ainsi au prisme de la problématique de l’internationalisation d’une entreprise vers le marché américain face à une concurrence importante. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j’étais affecté. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les employés des différents services de la société m’ont permis de donner une cohérence à ce rapport.

En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique des six mois passés au sein de la société Spirula, il apparaît logique de présenter à titre préalable l’environnement économique du stage, à savoir le secteur de l’agroalimentaire (I), puis d’envisager le cadre du stage : la culture d’entreprise dans la société Spirula comme décisive dans la prise de décision (II). Enfin, il sera précisé les différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer au sein du service marketing, et les nombreux apports que j’ai pu en tirer (III).

Exemple d’introduction de mémoire

Le taux de chômage en France a atteint des records avant une légère baisse courant 2016, s’établissant à 3,73 millions de personnes sans aucune activité inscrites à Pôle emploi en avril 2017. Pendant le quinquennat de François Hollande, on a vu affluer 549 200 chômeurs supplémentaires alors que la promesse électorale était « d’inverser la courbe ». Emmanuel Macron table d’ici 2022 sur une réduction à 7 %.

L’Allemagne a instauré de nouvelles pratiques afin de réduire son taux de chômage et d’augmenter son taux de croissance. Il est ainsi pertinent de s’intéresser aux pratiques de réduction du chômage en Allemagne et en France dans une étude comparative.

La relation entre le taux de chômage et la croissance est un thème traité en Master 1 à Sciences Po Toulouse. L’intervention de Monsieur D. en mai 2017 lors d’une conférence sur le chômage et la croissance en Allemagne a soulevé des questionnements qui m’ont interpellé et ont piqué mon intérêt face à la conjoncture actuelle en France sur ces thèmes.

L’Allemagne a un taux de chômage inférieur à la France et un taux de croissance supérieur. Cette différence s’explique principalement par le fait que beaucoup de femmes allemandes décident de devenir des femmes au foyer lorsqu’elles ont des enfants, que beaucoup de personnes en recherche d’emploi acceptent des emplois à temps partiel ou que le télétravail et home-working se développent.

Selon le BIT, est chômeur toute personne (de 15 ans ou plus) qui remplit les critères suivants : « être sans travail », « être disponible pour travailler » et « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ».

La définition du chômage pour l’INSEE est plus souple que celle du BIT et plus précise, distinguant huit catégories de chômeurs. Elle reprend les critères précédemment énoncés en les atténuant. Aussi la catégorie 1 dispose de quatre critères :

– le chômeur ne pas avoir d’emploi ou disposer d’une activité réduite, de moins de 78 heures pour le mois ;

– le chômeur doit être disponible immédiatement ;

– le chômeur doit rechercher un emploi à plein-temps, puisqu’il peut exercer une activité réduite ;

– le chômeur doit être inscrit à Pôle Emploi. Il s’agit donc de la seule démarche active que recense l’INSEE contrairement au BIT ;

– l’INSEE comptabilise des chômeurs de plusieurs catégories, qui répondent seulement à un ou plusieurs éléments, du chômeur à temps partiel (catégorie 2) à une personne qui a exercé une activité de plus de 78 heures.

Pour être chômeur selon le système statistique européen Eurostat, il faut avoir été sans travail durant la semaine de référence (soit moins d’une heure hebdomadaire d’activité) et avoir fait des démarches spécifiques en vue de retrouver un emploi, sans forcément s’être déclaré comme chômeur auprès de l’administration.

Enfin, aux États-Unis, le Bureau of Labor Statistics compte comme chômeurs les personnes n’ayant pas d’emploi, en ayant cherché un activement durant les 4 semaines passées, et disponibles pour travailler.

Nous utiliserons la définition de l’Eurostat pour la présente étude étant donné que nous mettrons en relation deux pays européens, la France et l’Allemagne. Les définitions du BIT et de l’INSEE sont très franco-centrées et celle du Bureau of Labor Statistics ne s’appliquerait pas en Europe.

La France doit implanter de nouvelles stratégies pour lutter contre le chômage et augmenter sa croissance sous le quinquennat d’Emmanuel Macron.

Afin de traiter le sujet et de répondre aux questionnements émis, un plan de recherche a été établi. Il consiste tout d’abord en trois questionnaires postés en ligne à intervalles réguliers sur quatre mois. Nous avons également mené des entretiens semi-directifs avec des économistes français et allemands. La recherche empirique a été complétée par de nombreuses lectures sur le sujet.

Nous voudrions comprendre en quoi l’Allemagne traite la problématique du chômage différemment de la France, si ces stratégies sont efficaces en termes de croissance et si ces pratiques sont applicables en France.

Nous verrons dans un premier temps qu’il est nécessaire d’établir l’état actuel du chômage et de la croissance en France ainsi qu’en Allemagne afin de mettre en exergue les différences de traitement de ce phénomène (chapitre I). Nous devrons également tenter d’analyser les stratégies allemandes qui fonctionnent dans la résolution du problème du chômage (chapitre II), avant de finalement déterminer si elles pourraient être implantées en France au regard des ressources et infrastructures actuellement en place (chapitre III).

Exemple d’introduction de thèse

Voir l’exemple

Une introduction est généralement un texte court figurant en préambule d’un ouvrage. Dans un écrit académique (rapport de stage, mémoire, thèse), l’introduction suit des usages particuliers et sert principalement à présenter le sujet du document et à annoncer son plan.

Pour écrire une bonne introduction, il convient de respecter deux aspects :

  • dérouler les parties attendues (par exemple l’accroche, la présentation du stage et de l’entreprise, l’annonce du plan, etc.) ;
  • rédiger en usant d’un style académique exigeant la clarté, la précision, la concision, la neutralité et la cohérence.

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Costes, A. (2020, 30 juin). Rédiger une bonne introduction. Scribbr. Consulté le 21 août 2024, de https://www.scribbr.fr/elements-linguistiques/introduction-academique/

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Agathe Costes

Agathe Costes

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ÉTAPE 1 - Choisir un sujet vaste

Définir efficacement votre sujet vous fera gagner du temps lorsque vous commencerez à chercher des livres, des articles et d'autres types d'information.

Par conséquent, assurez-vous de choisir un sujet qui n'est ni trop vague ni trop précis et pour lequel il vous sera possible de satisfaire aux attentes du travail.

Sauf si vous avez une idée précise, commencez par sélectionner un vaste sujet, tels que :

ÉTAPE 2 - Trouver des informations de base

Après avoir choisi un sujet vaste, trouvez et lisez des informations de base afin de cibler davantage le sujet.

Vous pouvez utiliser  pour en apprendre davantage sur un sujet, mais essayez plutôt d'utiliser les encyclopédies, dictionnaires et manuels disciplinaires et scientifiques offerts par la Bibliothèque :

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